Kevin Thornton est suspendu quatre mois. « Seulement », ajoute la FEI

Le cavalier irlandais basé en Suisse avait cravaché et poussé son cheval aux limites l’automne passé à Cagnes-sur-Mer. L’étalon avait succombé. Quatre mois de suspension de requis, là où la Secrétaire générale Sabrina Ibáñez déclare en avoir souhaité vingt-quatre…

Le Tribunal de la Fédération équestre internationale (FEI) a rendu hier son jugement sur le cas ouvert l’automne passé contre le cavalier irlandais Kevin Thornton, basé en Suisse depuis 2010, à Schüpfn/BE, pour abus du cheval Flogas Sunset Cruise, un étalon de 10 ans, qui était mort à Cagnes-sur-Mer, le 10 octobre 2016. Le Tribunal a estimé le cavalier coupable de cruauté envers son cheval, l’a suspendu pour une période de quatre mois, à compter de la décision (le 6 juin 2017), et lui inflige une amende de 5’000 fr. suisses, ainsi que 5’000 frs de frais de justice. 
«Le comportement du cavalier a largement dépassé ce qui pourrait être considéré comme une conduite acceptable envers un cheval », ajoutant que « le cheval a été cravaché à répétition, de façon substantielle et excessive, et clairement plus que trois fois, comme affirmé par M. Thornton.»
Et le tribunal d’ajouter que «même si le cheval n’était pas mort, un cas d’abus contre un cheval aurait été ouvert». «Comme l’autopsie n’a pas confirmé la cause de la mort, le Tribunal de la FEI n’a pas jugé de la responsabilité potentielle du cavalier dans la mort tragique du cheval.»


Les regrets de la Secrétaire générale de la FEI
Il n’empêche que la Secrétaire générale de la FEI Sabrina Ibáñez déclare dans ce même communiqué regretter que la sanction ne soit pas nettement plus sévère.  «La FEI a montré sa préoccupation au sujet du bien-être des chevaux en transmettant ce cas au Tribunal de la FEI et, au vu de la gravité de cet incident, j’aurais sincèrement attendu une sanction beaucoup plus sévère». Et la Secrétaire générale d’ajouter: «Il était important pour la FEI que la plainte pour abus d’un cheval soit confirmée par le Tribunal, nous avions demandé une suspension de deux ans, mais la sanction est à la discrétion des juges et nous respectons l’indépendance de notre Tribunal.»
La décision peut être contestée dans les trois semaines à venir. 
A. P. et comm.


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