Maïkel van der Vleuten,Bois-le-Duc,Den Bosch,Daniel Bachmann Andersen Maïkel van der Vleuten a déjà gagné trois épreuves ce week-end "chez lui"

CHI 5* de Bois-le-Duc: Maïkel van der Vleuten en gagne trois, Daniel Bachmann Andersen crée la surprise en dressage, mais chacun attend le Rolex GP...

Dès 15h25 cet après-midi, les Dutch Masters accueillent pour la 2e fois une étape du Rolex Grand Slam of Show Jumping

Les 52es Dutch Masters de Bois-le-Duc sont pour l'heure dominés par les cavaliers néerlandais et Maïkel van der Vleuten a déjà remporté trois épreuves, dont le difficile Prix Audi samedi soir, où Steve Guerdat a fait une petite faute à l'entrée du triple avec Alamo et Pius Schwizer 13 pts avec Chaquilot, un Schwizer 2e de la chasse avc Balou Rubin R (derrière Gaudiano et Carlotta), mais toute l'attention est focalisée sur le Rolex Grand Prix (dès 15h25), étape du Grand Chelem, qui sera précédé des adieux de Zenith SFN, champion d'Europe et du monde sous la selle de Jeroen Dubbeldam (15h05). A suivre sur le site du concours, sur clipmyhorse, sur celui du CHI de Genève ou sur celui du Cavalier Romand (voir news).

En dressage, en revanche, victoire danoise et victoire-surprise pour le jeune Danois Daniel Bachmann Andersen, qui a battu l'Allemande Helen Langehanenberg, qui pensait pourtant avoir fait le plus dur en devançant assez nettement Isabell Werth. Helen Langehanenberg avait ainsi déclaré: "C'était la meilleure reprise que nous ayons faite avec Damsey!". Elle avait obtenu 84.875%. Dernier à rentrer en piste, Daniel Bachmann Andersen ne s'est pas laissé intimider. "J'ai vu ce score avant de rentrer, et j'ai décidé d'y aller sans pression et je l'ai fait !". Avec Blue Hors Zack, il a décroché 84.890%, synonyme de victoire, la seconde en Coupe du monde après Herning. 

Maïkel van der Vleuten les aligne

Samedi soir, Maikel van der Vleuten s’est emparé de la victoire dans le Prix Audi, deuxième épreuve qualificative pour le Rolex Grand Prix. Le maestro hollandais orchestra un sans-faute imbattable, avec un temps de 37,25 seconds, soit trois secondes de mieux que le tempo donné par le précédent vainqueur du Rolex GP ici, Niels Bruynseels (BEL).

"La compétition était rude, avec des cavaliers très forts, donc je savais que je devais aller chercher la victoire. Dana Blue est un très bon cheval. Elle avait déjà gagné la veille et elle est naturellement très très rapide et c’est ce type de cheval qu’il faut de nos jours."

Et pour le Rolex Grand Prix? "Nous nous en tiendrons à notre routine habituelle. Je vais veiller à ce que mon cheval (Verdi TN) soit en forme. Vendredi, il a très bien sauté dans la grosse épreuve et a fait un double sans-faute. Samedi, il a eu une journée un peu plus tranquille, alors j’espère qu’il sera bien frais !"

Interview du chef de piste Louis Koninckx


- Comment sera le parcours pour le Grand Prix Rolex de dimanche ?

- Le Rolex Grand Prix réunit les meilleurs cavaliers du monde et ils savent qu’ils sont là pour être mis à l’épreuve. J’ai commencé à réfléchir au parcours de cette année en m’inspirant de celui de 2018, pour m’en servir comme base. Je pense que nous avons une bonne variation de ce type de parcours pour le Grand Prix Rolex de cette année et ça devrait être une belle compétition.

- À votre avis, à quels couples de chevaux et de cavaliers le parcours conviendra-t-il ?

-Le parcours que j’ai monté cette année demandera beaucoup de couverture, mais ce n’est pas suffisant. Les cavaliers qui forment un très bon partenariat avec leur cheval sont mes favoris. Ça signifie qu’ils pourront réagir très rapidement. J’espère avoir fixé un bon chrono pour mettre les cavaliers à l’épreuve et il y a un mélange de longues et de courtes distances. Je pense que le vainqueur devrait être un couple polyvalent.

- Comment êtes-vous devenu chef de piste ?

- J’ai commencé il y a des années comme cavalier dans des compétitions nationales. J’étais un cavalier médiocre, mais ça m’a donné des idées sur ce que doit être un parcours. Une fois, je me suis énervé contre un chef de piste et il m’a répondu : « Vous n’avez qu’à essayer vous-même », alors c’est ce que j’ai fait. C’était il y a plus de trente ans. Ensuite, j’ai eu la possibilité d’être assistant à Valkenswaard. Pour moi, c’était l’occasion rêvée de m’impliquer.

Communiqués et A. P. sur place


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