Dopage en endurance: le Cheik Mohammed Bin Rashid Al Maktoum prend les devants. Et la Princesse Haya se décharge du cas.

Concerné par une affaire de dopage et suspendu par la Fédération Equestre Internationale (FEI) depuis le lundi 6 avril, le Cheik Mohammed Bin Rashid Al Maktoum (photo) a choisi de s'exprimer publiquement avant même que l'échantillon B ne soit analysé. Le Dirigeant de Dubai et Premier Ministre des Emirats Arabes Unis a publié un communiqué pour donner sa version des faits, insistant sur le fait qu'il avait lui-même pris les devants, en avertissant le 3 avril le Département juridique de la FEI de contrôles positifs effectués à titre personnel, par son team, sur deux de ses chevaux d'endurance, l'un monté en international, l'autre dans un concours national, aux Emirats. Et d'indiquer que les substances décelées étaient le guanabenz (un produit pour lutter contre l'hypertension) et le 16b Hydroxy-Stanozolol (stéroïde anabolisant).
 Le Cheik, qui se définit comme "un homme de cheval ayant le plus grand souci du bien-être des chevaux et des règlements", dit condamner l'administration de ses substances, et n'y être pour rien, tout en acceptant la règle qui veut que le cavalier soit légalement "la personne responsable". Le Cheik précise encore qu'il a participé le samedi 4 avril, le lendemain de sa démarche auprès de la FEI, à une course d'endurance aux Emirats, et qu'il était en tête lorsqu'il a décidé de se retirer de lui-même de l'épreuve, s'imposant une sanction quand bien même la FEI ne le lui avait pas demandé. Au Secrétariat de la FEI, le service communication n'entend pas communiquer davantage sur cette affaire avant l'analyse de l'échantillon B.
La Princesse Haya (photo ci-contre) a voulu prendre de la distance par rapport à cette affaire de dopage qui concerne son époux. Dans un communiqué, la Présidente de la Fédération Equestre Internationale (FEI) précise qu'elle a été informée des cas de dopage concernant des chevaux d'endurance montés par le Cheik Mohammed  le vendredi 3 avril. La Princesse de Jordanie a immédiatement décidé de déléguer tous ses pouvoirs de Présidente en la matière au Néo-Zélandais Chris Hodson, 2e vice-Président de la FEI et lui-même avocat. " Par ailleurs, et bien que l'endurance ne soit pas une discipline olympique, en sa qualité de Membre du CIO, la Princesse Haya a immédiatement informé la Commission d'éthique du CIO qu'elle renonçait à son autorité de Présidente de la FEI en ce qui concerne ce cas, mais pas pour ce qui concerne tous les autres sujets".
A. P.

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