Les Américains ont dominé la Coupe des Nations, même si deux jeunes Français ont épaté. Les Suisses ont perdu quelques plumes…

Mc Lain Ward et Imperial lors de la Coupe des Nations deRome Avec un duoble sans-faute, Mc Lain Ward (Imperial HBJ) a assuré la victoire des Etats-Unis lors de Coupe des Nations à Piazza di Siena, à Rome. ©Nathalie Poudret

CSIO 5* de Rome : les Américains jubilent, les Suisses, 7es, dans le doute…

Deux femmes et deux hommes, deux générations (plus de trente ans d’écart entre les dames, seize entre les hommes !) peuvent constituer un quatuor en or, où expérience, calme et fougue se complètent ! A Rome, Laura Kraut, Lillie Keenan, McLain Ward et Karl Cook ont tous été épatants. Et les nerfs de McLain Ward, en selle sur l’Imperial HBJ, repris au Britannique Tim Gredley fin février, ont tenu jusqu’au bout. Avec quelle précision et assurance !

Du coup, les Français, 2es avec 8 pts, n’ont pas pu les défier au barrage. Mais les deux jeunes néophytes, Nina Mallevay (24 ans) et Antoine Ermann (23 ans), ont sorti le grand jeu : un double sans-faute chacun ! Là où Olivier Perreau (4 + 4) et Kevin Staut (4 + 12) ont fait moins bien avec leur jument de tête respective.

Les Italiens, 3es avec 20 pts, étaient tout fous de leur 3e place, devançant rien moins que les Allemands, victorieux ici ces deux dernières années, les Hollandais, 5es, les Brésiliens, 6es, les Suisses, 7es, et les Britanniques, 8es. Les Argentins et les Emiratis avaient été écartés dès le premier tour.

Une journée sombre

La Suisse alignait ses deux as, mais pas avec leur monture no 1. Martin Fuchs (4 + 8 avec L&L Lorde) n’a pas démérité, Steve Guerdat (4 + NP avec Albführen’s Iashin Sitte) non plus, lui qui revient de trois mois de pause et boitille encore. « Je suis content de la première Coupe de Lorde, mais il manquait d’énergie en fin de 2e manche », disait le premier, « Iashin a bien sauté, je verrai si je le monte dimanche. Je déciderai après le tour de Lancelotta demain », confiait le second. 

Les deux jeunes lancés dans la bataille ont, eux, connu une « journée sans ». Le tour était très délicat et regardant, mais cela n’explique pas tout. Bryan Balsiger (8 + 20 avec PSG Starlight) avait déroulé un beau premier tour, mais une grosse faute sur le no 3 (un mur avec la louve romaine en soubassement) a tout déréglé par la suite. « Ma jument est très émotive, j’ai ensuite eu du mal à la ravoir », analysait le talentueux Neuchâtelois. Et Starlight n’a que 10 ans.

Quant à Géraldine Straumann (8 + 47 avec Long John Silver), elle vécu un cauchemar au second tour. Manquant de rythme, la Bâloise a essuyé un refus au milieu du triple et la suite fut compliquée. Peter van der Waaij se voulait rassurant : « On alignera notre première équipe à St-Gall et on aura encore d’autres options, comme Romain Duguet et Adrian Schmid, ou Nadja Peter Steiner, avec un autre cheval que Mila (alignée à St-Gall, ndlr), à La Baule. Et ensuite il y aura encore Rotterdam, avant le choix final pour les Européens (16 au 20 juillet). »

Alban Poudret


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