Edwin Smits ©Fabienne Bujard-Ebener Edwin Smits et son équipe vont relever un sacré défi au mois de septembre. © Fabienne Bujard-Ebener

Edwin Smits : « Quand on y croit, tout est possible ! »

La Fédération Equestre Européenne (EEF) a attribué pour les trois prochaines années l'organisation de la Finale de la Longines EEF Series, un CSIO4*, à l'Institut Equestre National d'Avenches (IENA). Sous la houlette d’un trio d’organisateurs bien connus, l'édition 2025 se tiendra du 4 au 7 septembre. À six mois de l’événement, le directeur Edwin Smits s’est confié sur la genèse du projet et les défis qui l’entourent.

Edwin, d’où vous est venue l’idée d’organiser cette finale ? 

Depuis mon arrivée en Suisse et comme beaucoup de monde, j’ai toujours trouvé que l’IENA était un endroit fantastique pour notre sport, mais je regrettais qu’il n’y ait pas plus de manifestations. Toutefois, jusqu’à ma retraite sportive du haut niveau, j’étais surtout concentré sur nos Challenges de Chevenez (un CSI -25 et un CSI 2* qui ont lieu chaque année au mois d’octobre en indoor, ndlr). Lorsque j’ai appris que Zduchovice n’organiserait pas les championnats d’Europe de la relève, ça m’a titillé et j’ai pris contact avec les instances dirigeantes. Ça ne s’est pas fait cette fois-ci pour les Européens (finalement attribués à Riesenbeck, ndlr), mais j’ai eu de nombreux échanges avec Swiss Equestrian par le biais de Damian Müller et Michel Sorg, qui m’ont beaucoup soutenu et le font encore. L’intérêt d’organiser une étape de l’EEF Series existait depuis plusieurs mois à la fédération. Nous avons travaillé étroitement ensemble. Nous avons été informés que Varsovie n’allait plus organiser la finale et nous nous sommes donc lancés en posant la candidature d’Avenches. Sachant que je n’arriverais pas à mettre cela sur pied tout seul, j’ai embarqué dans l’aventure deux personnes clefs, Julien Pradervand (organisateur du National de Crête-Vandœuvres et impliqué dans l’organisation du CHI de Genève, ndlr) et Anthony Darioly (vice-président du National de Sion et du comité du regretté CSI 3* de Verbier, ndlr). Ils ont trouvé l’idée super et ont tout de suite accepté. J'ai aussi bien sûr tout le soutien de mon épouse Dehlia. Et voilà, on en est là !

Le délai est pour le moins serré puisque les festivités débuteront dans moins de six mois ! 

J’ai toujours dit, à mes enfants notamment, que quand on y croit, tout est possible. Je crois à fond à ce projet et mes deux acolytes aussi. Nous sommes entourés des bonnes personnes et nous avons commencé à préparer tout cela en secret depuis le début de l’année. De plus, nous avons un très bon contact avec l’IENA et Christine Baumgartner qui est aussi motivée. C’est sur le bon chemin. 

Avec un trio d’organisateurs bien rôdé aux événements pérennes et conviviaux – les Challenges de Chevenez ont fêté leurs 20 ans en 2023, le Jumping de Sion en est à sa 28édition et le National de Crête a une bonne quinzaine d’années –, on imagine que créer un événement convivial, avec une âme, sera l’une de vos priorités ?

C’est exactement ça ! On veut donner un nouvel élan à l’IENA en exploitant tout son potentiel. Certes, on commence directement par l’une des Coupes des Nations les plus importantes d’Europe, mais un événement tel que celui-là est très motivant et plus facile à lancer, notamment auprès du public et des sponsors. On a pris le taureau par les cornes comme on dit ! De plus, l’idée est de créer quelque chose à long terme car notre volonté est de faire vivre des concours sur ce magnifique domaine de manière durable. Nous avons signé pour trois ans avec l’EEF pour la finale et restons ouverts par la suite surtout que leur philosophie et la nôtre se rejoigne à savoir donner la chance aux jeunes talents. 

Propos recueillis par Elisa Oltra


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