Les bénévoles permettent aux concours de faire des économies salutaires. Toutefois, la baisse de l’engagement – généralisée à tous les sports – se fait sentir et inquiète. © Laurence Meichtry
Le budget des concours hippiques, un souci grandissant
En plus des ressources humaines et matérielles, les moyens financiers nécessaires à l’organisation d’un concours hippique sont conséquents et le bouclement des budgets donne bien des sueurs froides aux comités d’organisation. Comment se finance un concours hippique ? Quelles sont les dépenses incompressibles ? Est-il possible d’atteindre une rentabilité et comment faire des économies ? Nous avons pris la température auprès des organisateurs romands.
Quiconque s'étant déjà impliqué dans l’organisation d’une manifestation peut en témoigner, mettre sur pied un concours hippique est un sacré défi dont on ne mesure peut-être pas toujours l’ampleur de l’extérieur. « C’est un vrai job de retraité (rires) ! Ce que je constate et qui m’inquiète, c’est l’ascenseur qu’ont prises les charges ces dernières années. Tout a augmenté et ça peut être décourageant », témoigne Gilbert Duvanel, président du National de Corcelles/NE et organisateur depuis plus de vingt ans.
Ce constat est partagé par les organisateurs que nous avons interrogés. Les deux tiers de ces derniers ont évalué à 3 sur 5 la santé financière de leur manifestation et s’inquiètent pour l’avenir. La première cause de souci est l’augmentation des charges financières, suivie de la baisse du nombre de départs et de l’intérêt pour le bénévolat.
Des chiffres inquiétants
Ainsi, les organisateurs sont de moins en moins nombreux à relever le défi, comme en témoignent les statistiques produites par Swiss Equestrian. Depuis 1966, la faitière des sports équestres tient le décompte annuel du nombre de manifestations nationales toutes disciplines confondues. Jusqu’au milieu des années 2000, la tendance était ...
Retrouvez l'intégralité de cette enquête dans le n° de mai de votre magazine.
