Tamara Horisberger : les chevaux et l’élevage avant le droit !
Titulaire d’un Master en droit, Tamara Horisberger s’est lancée en 2017 un défi pour le moins audacieux, celui d’acquérir un domaine équestre et de débuter une activité à 100% dans les chevaux. Cavalière de saut et de dressage, formatrice de jeunes chevaux, éleveuse, coach, aucun challenge ne lui résiste. Rencontre avec une jeune femme passionnée, hyperactive et motivée.
Tamara Horisberger et Oxyle de Meuyrattes ©Privée
- Tamara, parlez-nous de votre parcours à cheval …
- Je suis née dans une famille de passionnés. Mes parents élevaient des chevaux de dressage. J’ai débuté dans cette discipline un peu par obligation, car je préférais le saut. Je faisais même sauter les chevaux de mes parents (rires). À l’âge de 3 ans, j’ai reçu mon premier poney, Speedy, puis j’ai croisé la route de Shamira Sharan, une très belle ponette arabe. Elle n’avait jamais sauté avant et notre plus beau résultat fut une victoire en PIV (110 cm). Elle m’a vraiment appris à persévérer. À 13 ans, j’ai obtenu mes licences de saut et de dressage, tout en continuant de monter et de débourrer les chevaux de l’élevage de mes parents.
- Puis, vous débutez des études universitaires …
- En effet, après le gymnase, j’ai suivi des études de droit à l’Université de Neuchâtel. C’était le bon plan pour pouvoir continuer à monter les chevaux que nous avions à la maison, ainsi que quelques chevaux confiés par des propriétaires. En parallèle de mon Master, j’ai débuté le brevet de paysanne, que je suis actuellement en train de terminer … Et puis je me suis retrouvée face à un sacré dilemme !
- C’est-à-dire ?
- Soit je poursuivais mes études en passant le brevet d’avocate, soit je me lançais à fond dans les chevaux. J’ai eu la chance de ...
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