© Police vaudoise Manège emblématique de Suisse romande, le Mont-sur-Lausanne a vécu des heures terribles il y a dix jours. Vient à présent le temps de la lente reconstruction, matérielle et émotionnelle. © Police vaudoise

Après la frayeur, le chemin de la reconstruction au Manège du Mont

Dix jours après l'incendie au Manège du Mont-sur-Lausanne, sa gérante Sandrine Berger a fait le point sur la situation. La Vaudoise a dit sa reconnaissance envers la formidable solidarité qui s'est organisée dans la région.

Vendredi 16 mai dernier, peu avant 15h, un incendie – de cause technique – s’est déclaré au Manège du Mont-sur-Lausanne, lieu qui accueille des pensionnaires et une école d'équitation et où se sont disputés moult concours, dont des Grands Prix ainsi que des finales suisses, romandes et vaudoises. Sur place, les pompiers ont constaté que les flammes embrasaient la toiture et les parois du manège. Ils ont pu maîtriser le feu de sorte qu’il ne se propage pas aux boxes attenants. 

La soixantaine de chevaux se trouvant sur la propriété ou dans les prés avoisinants a pu être évacuée et tous sont sains et saufs, idem pour les humains présent sur place. « L’important est que les chevaux aillent bien. Plusieurs personnes ont pu sortir les chevaux en moins de dix minutes. Ils ont été hyper rapides, tout comme les pompiers », explique Sandrine Berger, responsable des lieux. Quarante sapeurs-pompiers et cinq patrouilles des polices lausannoises et vaudoises sont intervenus.

Un élan de solidarité impressionnant

S’est ensuite organisé un formidable élan de solidarité. Sur la route du retour précipité du concours de Chavannes-de-Bogis, la Lausannoise passe des coups de fil : « Je ne pouvais rien faire, j’ai donc appelé tous les manèges du coin qui sont venus rapidement. Il y a eu un vrai élan de solidarité, les pompiers et les policiers étaient impressionnés ». Aujourd’hui encore, une dizaine de chevaux d’école sont hébergés dans des manèges solidaires. « Je tiens à remercier toutes les personnes qui sont venues aider et ont accueilli les chevaux gratuitement. Certains le font encore, s’en occupent et les mettent au parc tous les jours », poursuit Sandrine Berger, touchée. 

Pour la cavalière de 31 ans, la tempête est passée, mais le bout du tunnel est encore loin : « Je recommence à dormir, mais peu car l’administratif est gigantesque et prend beaucoup de temps. Je veux que ça aille rapidement pour tout remettre en ordre, que tout soit comme avant. Nous n’avons pas repris encore à 100%. On pense gentiment arriver à 50% de nos activités ». 

En attendant que les assurances jouent leur rôle, le manège a procédé à une levée de fond. « On est dans l’inconnue quant à ce qui nous sera remboursé. Et quand. En attendant, il y a de grosses sommes à avancer. Je ne veux pas devoir vendre mes chevaux pour refaire mon manège ! C’était déjà assez dur comme cela psychologiquement et émotionnellement », a conclu la Vaudoise encore marquée par les événements.

À noter que le concours prévu en juillet, organisé par Martial Perrin et son équipe, n'aura pas lieu au Mont, mais aux mêmes dates, au Manège du Chalet-à-Gobet. E.O.


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