Boyd Exell reprend sa couronne à Palexpo, Jérôme Voutaz 3e
L'Australien s'est imposé à Genève, devançant le Néerlandais Bram Chardon et le Suisse Jérôme Voutaz.
L’épreuve d’hier avait permis aux meneurs de connaître leur ordre de départ dans cette cinquième étape de la Coupe du monde d’attelage FEI. Partant dans l’ordre inverse du classement de la veille, les meilleurs ont donc eu l’avantage d’observer leurs concurrents et de repérer les éventuels pièges ou éléments difficiles.
À l’issue de la première manche, seuls les trois premiers étaient qualifiés dans le barrage. Le combat s’annonçait prometteur entre le patron de la discipline, l’Australien Boyd Exell, sept fois champion du monde et dix fois vainqueur du circuit Coupe du monde, Bram Chardon, triple tenant du titre et trois fois lauréat du circuit indoor, et le Suisse Jérôme Voutaz, grand fidèle de Palexpo. Dans une ambiance de folie, portés par un public enflammé, ils ont tout donné, alliant finesse, force, vitesse et maniabilité.
Après une belle démonstration du meneur suisse en 166.18, Bram Chardon a su mettre la pression à l’Australien en affichant un parcours parfait en 161.17. Mais, malgré cette solide performance du tenant du titre, le boss australien de la discipline aura su faire encore largement mieux, s’imposant de main de maître en 155.66 !
Ils ont dit:
Boyd Exell: Je félicite Michael Mayer, le constructeur, car c’était sa première en Coupe du monde en tant que chef de piste. Les résultats ont finalement été serrés entre nous, et il serait bien qu’il y ait davantage de meneurs en lice pour que la bataille soit encore plus féroce.
Bram Chardon: J’ai deux nouveaux chevaux dans mon attelage et hier, j’ai rencontré quelques difficultés, tout ne s’est passé comme je l’espérais. Mais j’ai eu ma revanche aujourd’hui. Je n’ai pas encore osé prendre tous les risques, mais le potentiel est là, et nous allons pouvoir progresser d’ici la finale de la Coupe du monde.
Jérôme Voutaz: Je suis content de ne pas être quatrième ! (rires) J’ai fait des modifications sur les embouchures des chevaux de volée, nous avons également travaillé avec les grooms à l’arrière de la voiture, ce que je négligeais un peu avant, et ce travail a porté ses fruits.
Michael Mayer, chef de piste: C’était ma première épreuve de niveau Coupe du monde. Auparavant, j’étais déjà présent, mais comme premier assistant. Genève est une très grande arène, et j’espère pouvoir y proposer quelque chose d’encore plus fluide pour les portes de maniabilité.
Communiqué CHI de Genève