CSIO de La Baule : l’Allemagne s’impose devant la France, la Suisse honorable 4e

Les Allemands apprécient tout particulièrement le CSIO de La Baule, comme ils l’ont tous souligné à la conférence de presse, mais ils n’y gagnent pas souvent. La dernière fois, c’était il y a 14 ans, Otto Becker allait être chef d’équipe quelques mois plus tard et Marcus Ehning faisait déjà partie de la Mannschaft. Pas André Thieme, ni Philipp Weishaupt, ni la jeune Kendra Claricia Brinkop, évidemment. Kendra était, en revanche, déjà à Rome, avec son phénoménal étalon de 9 ans Tabasco de Toxandria Z. 

Otto Becker aimerait annoncer son équipe pour Paris avant Aix-la-Chapelle, mais ce ne sera pas simple, car Jana Wargers, Richard Vogel, Christian Kukuk et Hansi Dreher, sans parler des Deusser, Ahlmann et cie, sont à la maison et il ne reste que le Rolex Grand Prix de dimanche et quatre places au CSIO de Rotterdam, du 20 au 23 juin. Il fallait un sans-faute de Philipp Weishaupt et son génial Zineday pour gagner et ceux-ci l’ont sorti, malgré un vrai sursis sur le no 1. 

Après des Coupes totalement ratées en début de saison, la France, 2^e à 1 pt (5 pts), surtout grâce aux doubles sans-faute de François-Xavier Boudant (Brazyl du Mezel) et Olivier Robert (Iglesias D. V.), se rachète. La Belgique 3^e avec 12 pts, la Suisse 4^e avec 16 pts, l’Autriche surprenante 5^e avec 24 pts, devancent les Etats-Unis, le Brésil, la Suède et l’Espagne.

Un quatuor très homogène

La Suisse a été toute proche du podium alors qu’elle se passait de ses deux cracks, Dynamix de Bélhème et Leone Jei, que l’on verra tous deux dimanche. Steve Guerdat (4 + 4) lançait Albführen’s Iashin Sitte dans sa première Coupe et sa première 160 sur de l’herbe : concluant, malgré une faute sur la palanque no 11 à chaque tour. 

Les trois autres paires étaient examinées en vue d’une éventuelle sélection olympique, match nul entre Pius Schwizer (4 + 4 avec Vancouver de Lanlore), Alain Jufer (0 + 8 avec Dante MM) et Edouard Schmitz (8 + 0 avec Gamin vh Naastveldhof). Le Genevois a l’impression d’avoir totalement retrouvé son crack, moins chaud en seconde manche, et il est impatient de monter le Rolex Grand Prix dimanche.

Alban Poudret