Martin Fuchs et Clooney à Genève Martin Fuchs et Clooney à Genève. ©Rolex Grand Slam / Ashley Neuhof

Entretien avec Martin Fuchs, prétendant au Rolex Grand Slam of Show Jumping

Quelques confidences du prétendant au Rolex Grand Slam trois semaines avant l'étape de Den Bosch.

  • Votre consécration à Genève a évidemment été un grand moment d’émotion. Pourriez-vous essayer de nous expliquer ce que signifiait pour vous cette victoire dans votre pays natal ?
  • Genève m’a toujours réussi, mais je n’ai jamais été près de gagner le Rolex Grand Prix. Quand je me suis qualifié pour le barrage, j’étais donc très heureux. Clooney était au top de sa forme et je savais que le parcours du barrage nous conviendrait bien. J’ai donc décidé de rester concentré sur ma stratégie tout en essayant d’aller le plus vite possible. Ensuite, ça a été dur de regarder les autres cavaliers : j’étais sûr que je n’avais pas fait assez pour rester invaincu. Lorsque Darragh Kenny, le dernier cavalier en piste, a fait tomber une barre, j’ai compris que j’avais gagné. Ce moment incroyable était d’autant plus spécial que la foule, mes amis et ma famille étaient tous présents et derrière moi ce jour-là.
     
  • Le Dutch Masters se déroule sur une piste beaucoup plus compacte. Est-ce que cela affecte vos préparations ?
  • Non, nos préparations restent les mêmes. Clooney aime les pistes plus serrées, c’est donc un avantage pour lui. Ce sera la première fois que je participe au Dutch Masters, j’ai hâte ! En préparation, nous participerons également à un événement 2* au Pays-Bas quelques semaines plus tôt.
     
  • Clooney 51 est un cheval hors normes. Racontez-nous quand vous l’avez rencontré et comment vous avez appris à évoluer ensemble... 
  • C’est l’un de mes meilleurs amis qui m’a vendu Clooney, quand ce dernier avait sept ans. Il a toujours été formidable, même s’il était un peu difficile au début. Quand il a eu huit ans, après plusieurs places de podium en Grand Prix, j’ai commencé à me rendre compte de son potentiel. À neuf ans, il est arrivé 2e dans un Grand Prix 5* à Doha. Pour devenir le couple qu’on est aujourd’hui, on a fait beaucoup de dressage et d’exercices visant à lui donner de l’assurance. Je fais tout mon possible pour lui apprendre à avoir l’assurance nécessaire et pour qu’il soit bien dans sa tête avant le jour J, et une fois sur la piste il est rare qu’il me déçoive. Comm. RGS. 

 


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