Laurent Fasel et Carat de Sainval. ©EO
Laurent Fasel : « Je garde les pieds sur terre »
Si Laurent Fasel est un habitué du circuit national, depuis la relève, durant laquelle il disputa les Européens juniors et jeunes cavaliers, puis à nouveau depuis six ou sept ans grâce à Surfire et Mala Noche CH, le Broyardo-Valaisan de 48 ans vit l’une des périodes les plus fastes de sa carrière. L’an dernier, avec Carat de Sainval et Borsalino Batilly, il régatait avec le haut du panier et aurait même pu, si des ennuis de santé ne l’en avait privé, disputer son premier CHI de Genève. Après vingt ans aux commandes du manège de Granges/VS, le natif de Vuissens/FR a retrouvé sa Broye d’origine, tandis que ses cinq protégés sont basés depuis un an à Yverdon-les-Bains. Plutôt discret et sérieux, Laurent Fasel ne manque ni d’ouverture ni d’idées. Sans doute un mélange entre son ADN paysan, son parcours académique et professionnel, ainsi qu’une passion et une vision du cheval assez complète.
- Laurent, commençons par le commencement et par vos débuts à cheval !
- Je suis fils d’agriculteurs et nous avions des chevaux. Mes parents et ma sœur montaient. J’ai commencé assez tard, à 14 ans. Jusqu’à cet âge-là, je faisais beau- coup de foot. J’étais attaquant en sélection fribourgeoise et lorsque les sélectionneurs ne m’ont pas pris en équipe de Suisse, j’ai vendu mes souliers de foot sur le champ et je me suis mis à monter. Comme quoi (rires)! J’ai fait directement ma licence, l’année suivante j’étais dans les RIII (120-125 cm), celle d’après dans les SI (140-145 cm) et j’ai monté mon premier Grand Prix à …
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