Le CHI de Genève avancé à l’été ?

Beaucoup de gros concours de saut ont été repoussés de quelques semaines ou mois. Ainsi le CSIO de La Baule, reporté de mi-mai à mi-juin, ou le fameux CHIO d’Aix-la-Chapelle, carrément déplacé à mi-septembre. 

Le CHI de Genève imagine aussi plusieurs scénarii et l’un d’eux serait d’avancer la manifestation de quatre ou cinq mois et de la mettre sur pied cet été, quand la pandémie se calme en principe, et en plein air. En juillet ou en août, tout dépendra de si les JO de Tokyo ont lieu ou pas. Trois dates ont été retenues. « Cela nous laisse très peu de temps pour tout organiser, mais comme notre programme était sous toit pour décembre 2019, nos propositions sont prêtes, c’est faisable. 120 jours, c’est le minimum », précise Sophie Mottu Morel. Et d’ajouter : « il n’y aura pas Paléo cet été et le CHI pourrait viser une ambiance de Festival du cheval ».

Le concours sur la Plaine de l’Asse, Paléo ayant été annulé ? Les organisateurs y pensaient, mais l’état du terrain pose problème. Il faudrait de gros travaux et l’ajout de sable. La directrice générale du CHI et son équipe avaient aussi imaginé un partenariat pour que le village des exposants du CHIG ait des airs de « Village du monde » et proposer des concerts après les épreuves. Même avec une jauge à 2'000 spectateurs seulement. Mais à 1'000…

Si Palexpo, théâtre de tant d’exploits, pourrait aussi être une option en été (en hiver, il n’y a pas photo !), une autre piste conduit à Mies. Un accord a vite été trouvé avec Yves Luginbühl, grand ami du CHI, qui mettrait à disposition ses magnifiques pelouses 5* de Veytay. Galoper et sauter sur un terrain de polo ? Le rêve de tout cavalier ! On pourrait aussi imaginer le retour d’un grand Derby dans ce bel écrin-là, histoire de remplacer la finale du Top 10, obligatoirement en fin d’année ? Intéressant !

Réd.