Le Graal pour Beth Underhill, deux Suisses dans le Top 6.

Malgré la contre-performance de Bryan Balsiger et Dubaï du Bois Pinchet (16 pts), pourtant très convaincants dans la Coupe, trois Suisses (sur quatre) se sont qualifiés pour la seconde manche du Rolex Grand Prix, en ce beau dimanche à La Baule, devant 15'000 personnes vibrantes et contentes de revoir quatre Français (sur seize), le final étant réservé à treize couples (25%).

Sans faute et rapides au premier tour, Martin Fuchs et l’hyper puissant holsteiner Conner Jei avaient l’avantage de partir les derniers par la suite et la victoire semblait des plus accessibles. Une grosse faute sur le vertical n^o 2, une volte devant le suivant : le N^o 2 mondial, 13^e, n’avait hélas plus qu’à abandonner, fort déçu. 

Un coup de massue ! Samedi encore, le Zurichois avait gagné une belle épreuve avec barrage sur The Sinner et toutes les planètes semblaient alignées. A l’inverse, l’épatant Edouard Schmitz, qui disputait là son premier Grand Prix 5* du genre à l'étranger, a failli créer la sensation. Sans faute au premier passage avec son bon Quno et épatant de calme et d’assurance, il a ensuite fait une petite barre, qui le prive d’une incroyable victoire. Celle-ci revient à Beth Underhill, qui a 37 d’expérience en plus que lui ! 

Un quatuor étonnant

Déterminée et pleine d’énergie, coachée avec entrain par Eric Lamaze, gagnant ici en 2011 et 2014, la Canadienne fête là son plus beau succès. « Tout ça, c’est grâce à Eric, il m’a remotivée et a trouvé… Dieu Merci van T & L, qui n’avait fait que deux Grands Prix avec moi jusque là ». Le Brésilien Yuri Mansur est 2^e avec le miraculé Vitiki, Grégory Wathelet, 3^e ex. avec Pierre-Marie Friant, le cavalier de la Loire.

Deux Suisses dans le Top 6

Steve Guerdat a pour sa part pris le 5^e rang, à un petit dixième seulement du podium. Le Jurassien a effectué une sacrée remontée avec son très fiable Venard de Cerisy. Son premier tour ultra rapide lui avait en effet permis de racheter sa barre, sinon de l’effacer, en se plaçant 12^e au provisoire et le Jurassien a ensuite signé un sans-faute en coupant fort entre les obstacles. Lui au moins pouvait se réjouir d’avoir mieux fini que commencé.

Alban Poudret