La Vaudoise Lola Brunet a brillé avec ses deux chevaux en CSIO, dont D'Touch d'Orval. © Agence Ecary La Vaudoise Lola Brunet a brillé avec ses deux chevaux en CSIO, dont D'Touch d'Orval. © Agence Ecary

Lola Brunet : « Je n’avais jamais gagné par équipe et les émotions en sont décuplées »

Ce printemps, les jeunes cavaliers ont brillé en CSIO, remportant notamment la Coupe des Nations de Compiègne et se classant 2es à Busto Arsizio. Lors de ces deux opportunités inédites avec les moins de 21 ans, Lola Brunet et son puissant alezan Kos faisaient partie de l’équipe sur le podium. En Italie, la Vaudoise était aussi classée dans le Grand Prix (145 cm) tandis qu’au CSIO de Linz-Ebelsberg, elle remportait une 135 avec son autre monture D’Touch d’Orval. 

Lola, qu’est-ce que ça fait de remporter une Coupe des Nations ?
Je n’avais jamais gagné par équipe et les émotions en sont décuplées. Il y a la pression et l’envie de bien faire pour soi et pour les autres, et c’est fantastique quand tout s’aligne. Et comme j’ai longtemps monté à poney, j’étais en retard sur le circuit de la relève. Ma saison dernière a été marquée par une baisse de régime de trois de mes chevaux et je pensais que c’était fichu pour monter avec les jeunes cavaliers. Je suis donc d’autant plus reconnaissante d’avoir été sélectionnée.

Dites-nous en plus sur Kos, votre nouveau cheval.
Il faut savoir que suis en année sabbatique en France, dans les écuries d’Adrien Tessier à qui nous avons acheté tous nos chevaux. Il m’a proposé d’essayer Kos l’automne dernier, un cheval qui change de mes standards : j’ai toujours monté de petits chevaux et là, il est grand et l’action est très différente, ça m’a pas mal chamboulée. Mais grâce à lui, j’ai monté les plus belles échéances de ma carrière. Avec Kos les sauts paraissent plus petits !

Vous avez aussi récemment classé jusqu’en 145 avec D’Touch d’Orval...
C’était le cheval de ma sœur Zoé, qui est en études de médecine dentaire. Il ne m’était pas prédes- tiné, l’idée était que je le garde en forme au cas où ma sœur voulait reprendre la compétition. Et fina- lement ça se passe bien !

Avez-vous désormais les championnats d’Europe en ligne de mire ?

On aimerait tous participer aux Européens, ce serait une belle consécration, mais la concurrence est rude. J’ai beaucoup de chance de monter aux côtés de ces cavaliers. Je vais donc travailler et faire mon petit bonhomme de chemin sans me mettre trop de pression.

Et quel est le plan à la fin de votre année sabbatique ?
Je commence la HEC à Saint- Gall en septembre et je mettrai mes chevaux chez les Fuchs. L’idée est que je ne garde que deux ou trois chevaux (elle en monte sept actuellement, ndlr) pour pouvoir assumer les études. Grâce à un ami qui étudie là-bas, j’ai d’ailleurs commencé à me familiariser avec la matière.

Propos recueillis par Lena Vulliamy

Cet article a été publié en p. 30 du Cavalier Romand de juin. Toute reproduction des textes et photos, même partielle, est interdite sans l’autorisation de l’éditeur.


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