Frédéric Pignon et Magali Delgado. © Denis Roulet Frédéric Pignon et Magali Delgado. © Denis Roulet

Rencontre avec Magali Delgado et Frédéric Pignon : « l’humain a des responsabilités envers les animaux »

Magali Delgado et Frédéric Pignon sont des as dans l’art du spectacle. Cette année, à l’occasion de la 60e édition du CHI de Genève, ils se sont produits à Palexpo aux côtés de Jean-François, le frère de Frédéric. Célèbres depuis les années ‘90 et leur génial lusitanien Templado, le couple de Français et leurs chevaux ont séduit des millions de spectateurs à travers le monde. À notre micro, ils se confient sur leur philosophie, toujours à l’écoute des chevaux, leur recherche de partage, mais aussi leur nouveau livre et leur vision sur l’avenir du sport.

  • Magali, Frédéric, vous vous produisez ensemble depuis plus de trente ans. Quel est le secret de la réussite de votre duo ? 
     
  • Magali Delgado : Chacun a sa place dans le couple. Fred a le côté liberté, j’ai le côté dressage. En même temps, c’est très similaire et on s’est rencontré parce qu’on avait la même philosophie. Je crois qu’on a eu une rencontre exceptionnelle. Rencontrer son âme sœur à 18 ans, ça n’arrive pas souvent, on en a toujours eu conscience. La vie qu’on a, c’est parce qu’on est en couple. On ne marche pas sur le territoire de l’autre, mais on s’entraide beaucoup et on ne travaille pas l’un sans l’autre.
     
  • Fréderic Pignon : Je crois qu’on peut compter sur les doigts d’une main les semaines où nous n’avons pas été ensemble. Dès que j’ai un cheval qui va bien au sol, Magali va mettre toutes les bases de l’équitation montée, et on allie ensuite. C’est dans une logique dont on discute très peu, on écoute ce que le cheval veut, c’est comme une évidence et c’est difficile à expliquer. 
     
  • M. D. : Si Fred a l’impression qu’un cheval s’ennuie en liberté, il me demande de le prendre et je vais faire un peu d’assou- plissement, l’emmener en trotting. On se passe les chevaux parce qu’on est dans la même ligne de conduite. On parle beaucoup de l’évolution de chaque cheval. 
     
  • F. P. : On va se rendre compte au même moment que tel ou tel cheval s’ennuie, on a une lecture parallèle. C’est grâce à Templado, qui était notre cheval star. 
     
  • M. D. : Templado avait une manière très claire de nous faire comprendre ce qu’il voulait. 
     
  • F. P. : À force de vivre avec les animaux, on avait déjà l’intuition que la communication avec le cheval pouvait être plus profonde, mais Templado nous a permis (…) 

Découvrez cette interview dans son intégralité dans le n° de décembre de votre magazine


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