Tiffany Foster et Electrique à Genève en 2024. © PhotoBujard Tiffany Foster lors du Genève 2024l. La Canadienne était de retour à Palexpo après plusieurs années et elle y a pris une belle 3e place dans la 155 du vendredi après-midi avec Electrique. © PhotoBujard

Tiffany Foster : « Je n’aurais pas dû être là »

Dans une hiérarchie mondiale dominée par les hommes, Tiffany Foster est depuis plus de deux ans souvent la meilleure amazone du globe. Née le 24 juillet 1984 à North Vancouver, cette pétillante cavalière a pris part à trois Jeux olympiques, en étant 4e par équipe à Rio, aux Mondiaux de Caen 2014 puis de Herning 2022, où elle se classait 12e en individuel avec Figor, et à deux Jeux Panaméricains, couronnés d’or (2015) et d’argent (2023) avec l’équipe canadienne. Pourtant, rien ne prédestinait au haut niveau celle qui prenait la 2e place du Masters de Spruce Meadows en 2023. Rencontre.

Tiffany, parlez-nous de vos deux montures de tête, Electrique (10 ans, par Emerald) et Figor (14 ans, par Zagreb et Indoctro) ? 
Electrique est une jeune jument que j’essaie d’amener au haut niveau. Elle a déjà gagné un Grand Prix 5* au Canada l'été dernier (à Ottawa fin août, ndlr) et était 2e en Coupe du monde à Toronto. À chaque fois que je lui demande de passer un cap, elle le fait. Je pense qu’elle pourra sauter les plus grosses épreuves l’année prochaine, telles que le Grand Prix de Genève. Je m’étais qualifiée pour ce Grand Prix, mais c’était un peu tôt pour elle. Normalement, Figor aurait dû le sauter, mais nous avions eu un mauvais parcours le jeudi. Il a tellement d’expérience que si ça ne va pas et qu’il n’est pas à 100%, il ne faut pas insister.

Quels sont vos prochains objectifs ?
Nous sommes au début d’un cycle olympique. Pour nous, Nord-Américains, cela signifie que nous n’avons pas de championnat cette année. Puis, il y aura les Mondiaux, les Panaméricains et les Jeux olympiques. Je pense que pour Figor, qui a déjà fait tout cela, c’est la fin des championnats et je prépare mes autres chevaux. J’ai deux 10 ans, Electrique et Battlecry (1er à Spruce Meadows au mois de juin dernier, ndlr) qui ont déjà gagné en Grand Prix 5*. Ils sont encore un peu verts, j’espère les avoir prêts pour les prochaines grandes échéances.

N’étant ni issue du milieu du cheval, ni d’un milieu aisé, comment avez-vous gravi les échelons pour en arriver là ?
Ça vient principalement de l’éthique de travail qui m’a été inculquée toute jeune. J’ai toujours travaillé très dur à côté ...

Retrouvez l'intégralité de cette interview en p. 22 à 24 du n° de mars


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