Une première Coupe du monde pour Julien Epaillard !
Le Normand et son fidèle Donatello d’Auge ont tenu bon jusqu’au bout pour s’imposer dans cette 46e Finale Coupe du monde. Ben Maher et Kevin Staut complétent le podium. Martin Fuchs 9e, Edouard Schmitz 16e.
Il avait droit à une faute, il se l’est permise. En renversant l’entrée de double n°11 de la seconde manche, ce dimanche après-midi à Bâle, Julien Epaillard a brièvement relancé le suspense, déjà à son comble. Sans trembler une seconde fois, le Normand et son attachant Donatello d’Auge, né à la maison, ont remporté la 46e finale de la Coupe du monde, vingt-et-un an après la dernière victoire française. Il s’agit là du premier titre individuel pour celui qui était 2e l’an dernier à Riyad. «Donatello a très bien sauté durant toute la semaine. Il a une super tête et veut toujours m’aider. Il y a toute une équipe derrière ce titre et on va célébrer tous ensemble !»
Digne successeur de Bruno Broucqsault, qui s’était imposé à Milan en 2004, Julien Epaillard était accompagné sur le podium de son compatriote Kevin Staut, 3e avec une Visconti du Telman bondissante du haut de ses 16 ans (7 pts). Entre les deux Tricolores s’intercalaient Ben Maher et son génial Point Break, également avec 7pts sur l’ensemble des trois actes.
Une faute reléguait le n°1 mondial Henrik von Eckermann (Iliana) au pied du podium devant Sophie Hinners (Iron Dames My Prinz) et Richard Vogel (United Touch S). Double sans faute sur les barres aujourd’hui, Willem Greve (Grandorado) et Katie A. Dinan (Out of the Blue) complétaient le top 8.
Martin Fuchs et Edouard Schmitz déçus
Deuxième du classement intermédiaire avant cette ultime épreuve en deux manches dessinée par Gérard Lachat, Martin Fuchs a ajouté 12 pts (4+8) à son compteur avec Leone Jei. «J’ai mal monté mon dernier oxer dans la première manche et je dois encore analyser la seconde. J'ai bien senti Leone Jei, mais il était peut-être un peu fatigué aujourd'hui», dira le Zurichois.
Quant à Edouard Schmitz, si malchanceux l’avant-veille, il a d’abord signé un premier tour sans faute avant de commettre deux fautes sur le second tracé. 16e, le Genevois était forcément déçu, mais fier de son Gamin van’t Naastveldhof.
Nous reviendrons sur ces finales de Coupe du monde de Bâle dans le prochain n° de votre magazine avec des réactions, des interviews et des portraits.
E. O.