A den Bosch, Gerco Schroeder parle de la vente de London, et de l'attente, difficile

En marge des épreuves, où les Suisses ont brillé, le vice-champion olympique s'est confié...

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L'élite du saut d'obstacles est ce week-end à den Bosch, où Janika Sprunger a remporté une épreuve vendredi soir avec JL's Komparse, où Pius Schwizer était 4e avec Quidam du Vivier, où Steve Guerdat était lui 8e de la grosse épreuve (155 cm) avec Carpalo. Et ce samedi Steve Guerdat était 2e avec Catalina CH... derrière un certain Gerco Schroeder, 1er avec Zamora.

Le Grand Prix Rolex de dimanche, doté de 350'000 euros, est l'objet de toutes les convoitises, mais Gerco Schroeder (photo) aura cette fois du mal à jouer les premiers rôles. Le vice-champion olympique a en effet dû laisser London dans son box (lire nos dernières news) et il attend la vente sur internet (4 au 7 avril) avec anxiété. Le Hollandais est présent avec des chevaux moins aguerris et il a accepté de répondre aux questions de notre consoeur de L'Eperon et de cavadeos Elodie Mas, qui a eu la gentillesse de vous faire partager ses confidences.

Gerco, d’abord, comment encaissez-vous la nouvelle ?

C’est un coup dur. C’est vraiment dommage que l’écurie s’arrête aujourd’hui, après tous les bons résultats obtenus ces dernières années. Les problèmes d’Eurocommerce ont commencé il y a longtemps donc on savait que ça arriverait un jour ou l’autre, mais quand le fameux jour arrive c’est quand même difficile.

Jusqu’à cette vente aux enchères, continuez-vous à monter London (Nabab de Reve) et les autres chevaux d’Eurocommerce?

Je ne fais plus de concours, mais c’est moi qui continue à les travailler comme d’habitude aux écuries.

Espérez-vous qu’un mécène achète London et vous le confie ?

Bien sur que je l’espère ! J’aimerais tellement le garder ! Mais je ne peux malheureusement rien faire de plus qu’attendre et de voir ce qui va se passer. Les prochains jours vont sans doute être les plus durs à vivre de ma carrière !

Qu’est-ce que London a de si spécial ?

Il m’a tellement donné (double médaillé d’argent aux JO de Londres et de nombreuses victoires et places d’honneur en Coupes des nations et dans les plus prestigieux Grands Prix, ndla) ! J’avais déjà eu la chance d’avoir d’autres cracks avant lui, comme Monaco ou Berlin par exemple, mais London a vraiment tout. C’est un cheval très complet avec un super mental.

Si jamais vous perdez London, avez-vous un autre cheval prêt pour les Jeux mondiaux FEI Alltech Normandie ?

Pas pour le moment. Si ça arrive, je vais devoir m’organiser, me construire un nouveau piquet de chevaux.

Vous montez toutefois déjà d’autres chevaux que ceux d’Eurocommerce.

Oui, ceux que j’ai engagés ce week-end appartiennent par exemple à des propriétaires de l’écurie que je dirige avec mon frère, Wim, à Tubbergen. Nous avons aussi beaucoup de bons jeunes chevaux. Jusque-là, nous les formions jusqu’à 7 ou 8 ans dans une optique de vente, mais selon ce qui va se passer, on va devoir s’organiser autrement pour en garder quelques uns pour moi, pour le sport.

Propos recueillis par Elodie Mas

 

 


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