CSIO de St-Gall : la Suisse bonne 2e derrière une irrésistible Italie

Après Rome, St-Gall : aucune Coupe des Nations ne résiste plus aux Italiens ! Grâce à quatre sans-faute, dont deux de Steve Guerdat et Bianca, les Suisses, 2es, ont devancé les Allemands et les Belges. Plongeon des Français.

Equipe d'italie, Emilio Bicocchi,Lorenzo de Luca,Paolo Paini,Luca Marziani.CSIO St- Gall 2017 L'équipe d'italie (MM. Bicocchi, de Luca, Paini et Marziani et le chef Roberto Arioldi), ainsi que la présidente Nayla Stössel - CSIO de St-Gall 2017 © katiastuppia.ch/csio.ch

Quelle série pour l’Italie ! Et si les Transalpins attendaient ça depuis 32 ans à Rome, leur dernier succès collectif en Suisse remontait carrément à 1959 et c’était à Genève, où ils s’adjugèrent du reste six de leur huit Coupes (sur un total de 90 disputées en Suisse). A St-Gall, c’est une grande première et ça se fête !

L’étonnant Paolo Paini ne vit-il pas, à 47 ans, sa toute première victoire du genre. Avec sa merveille, Ottava Meraviglia Di Ca’ San Giorgio, il a un cheval de championnat, déjà victorieux du GP du CSIO d’Al Ain. Et si Emilio Bicocchi et Luca Marziani ont déjà vécu le bonheur d’un succès en Coupe des Nations à quatre reprises chacun, Lorenzo de Luca, l’étoile montante, était le seul à faire partie de l’équipe à Rome. Le réservoir est là !

Steve Guerdat & Bianca Steve Guerdat & Bianca © katiastuppia.ch/csio.ch

Bianca aligne les sans-faute

Les Suisses, bons 2es - pour la sixième fois en dix ans ici ! -, ont aussi une équipe solide, mais c’est surtout Steve Guerdat et sa bien nommée Bianca (blanche… comme neige !), double sans-faute ici comme à Rome, qui leur ont permis de devancer les Allemands, 3es, les Belges, 4es, et les Suédois, 5es.

 « On voulait gagner ici, mais je suis satisfait et si heureux pour Steve, qui ne fait que des sans-faute avec Bianca, et de quelle manière ! Martin (Fuchs) a fait une seule faute et Romain (Duguet) s’est bien racheté, après ses deux fautes. Paul (Estermann) n’a pas compté, mais il était double sans-faute à La Baule», a bien résumé le chef d’équipe Andy Kistler.

La France avait pourtant fait illusion…

En tête après la première manche, avec le score idéal de zéro point, la France a ensuite beaucoup déçu, malgré un double sans-faute très probant de Roger-Yves Bost et Sangria du Coty, un des trois seuls du jour, avec la Suédoise Angelie von Essen et Steve Guerdat, sur un tour sélectif mais très intelligemment conçu par Gérard Lachat. « Je suis ravi, déjà après le Grand Prix de Rome, la confiance était là. A Zurich comme à La Baule, où nous étions tombés, j’avais fait l’erreur de recommencer sur du gros après une longue pause », résumait Roger-Yves Bost.

Cédric Angot et Saxo de la Cour (4 + 12) ont mal fini. Idem pour Marc Dilasser et Clifton Belesbat (0 + 16) et Bernard Briand Chevalier et Qadillac de Heup (0 + 13). Petit coup de fatigue sous la lourde chape de plomb saint-galloise ? Petite consolation pour Bernard Briand Chevallier, la victoire du fin Breton avec la SF de 9 ans Uneven Sunheup dans la 150 cm. Marcus Ehning était 2e avec Calanda, Fabio Crotta 3e avec Delacroix As. Et on trouvait le jeune Neuchâtelois Bryan Balsiger au 7e rang avec le 9 ans Clouzot de Lassus, Niklus Rutschi au 9e et Beat Mändli au 11e.

Enfin, Philipp Zügr avait enlevé la petite chasse avec L. Castus devant Paolo Paini (décidément!) et Martin Fuchs était 4e avec Cristo, Fabio Crotta 5e avec Tess de Jalesns, Romain Duguet 6e avec Vancouver de Lanlore.

Alban Poudret


Nos partenaires

N'attendez plus!

Abonnez-vous!

Suivez le #CavalierRomand

Le magazine a bien été ajouté à votre panier !

Continuer sur le site Voir le panier