Coupe des Nations de La Baule: les Britanniques 1ers devant les Français, les Suisses 6es ex.
Belle victoire pour la Grande-Bretagne, qui ne montait pas pour des points, tout comme la Suisse, 6e à égalité avec le Brésil seulement, avec des fautes ici et là, et un refus de Nino…
Avec une équipe solide, faite de cavaliers chevronnés, comme Michael Whitaker, qui a sorti un dernier parcours décisif avec tout le sang-froid qu’on lui connaît, sur un Cassionato puissant mais difficile, ou comme Guy Williams, mais aussi de jeunesse, comme Spencer Roe (22 ans), épatant avec Wonder Why, la Grande-Bretagne a remporté ce vendredi la Coupe des Nations de La Baule. Le double sans-faute de Joe Clee et Utamaro d’Ecaussines a peut-être été décisif, mais ce team était aussi le plus homogène.
Après la 2e place à Lummen, un départ en fanfare pour la nouvelle cheffe d’équipe Di Lampard! Reste que les Britanniques, comme les Suisses et les Brésiliens, 6es ex aequo, ne jouaient pas de points ici à La Baule, contrairement aux Pays-Bas, 8es seulement, ses leaders préférant courir le très lucratif Global de Hambourg…
4e seulement à mi-épreuve, la France, victorieuse ici l’an passé, a effectué une belle remontée pour finir 2e avec 9 pts, à 2 pts de la Grande-Bretagne. Simon Delestre (4 + 0), Jérôme Hurel (5 + 1) et Kevin Staut (8 + 0) se sont tous améliorés en seconde manche et Nicolas Delmotte a sorti un des trois double sans-faute du jour. Le Nordiste effectue un grand retour en équipe première. Le verra-t-on aux Européens avec son fils de Baloubet du Rouet Number One d’Iso Un Prince? Probable!
Nino dit non devant le triple
A l’inverse, l’Irlande, 3e avec 12 pts, qui aurait pu prendre la 2e place (…voire triompher) sans les deux barres de Molly Malone V et Bertram Allen en seconde manche, et la Belgique, 4e ex aequo avec l’Espagne (13 pts), ont baissé pied en seconde manche. On peut en dire autant de la Suisse, 5e à mi-épreuve, qui a laissé l’Espagne passer l’épaule (grâce à trois sans-faute!) en seconde manche et s’est même faite rejoindre par le Brésil, pourtant privé de ses ténors, Rodrigo Pessoa (5e homme ici) et Doda de Miranda (à Hambourg).
Romain Duguet (4 + 4 avec Quorida de Treho) et Marie Etter-Pellegrin (4 + 4 avec Admirable) n’ont pas démérité, juste manquer d’un petit quelque chose, et Paul Estermann (4 + 0 avec Castlefield Eclipse) a sorti un vrai sans-faute de pilier au second tour. En revanche, Steve Guerdat a connu un « jour sans » avec Nino des Buissonnets, qui n’a pas effleuré de barre avant de courir sur le triple et de s’arrêter sur l’entrée (9a), comme il peut le faire quelques fois. Une fois par an peut-être, mais c’est évidemment inquiétant à trois mois d’Européens si cruciaux. Au second tour, le Jurassien a préféré arrêter après la latte à la rivière (no 6), le score étant scellé. Reverra-t-on Nino dimanche dans le Grand Prix de France?
A. P.