Global Champions League: la Cour d'appel de Bruxelles a rejeté le recours de la FEI, mais…

La FEI a perdu une nouvelle manche, mais on n’a pas encore débattu du fond de l’histoire et la gué-guerre sera longue…

Le jeudi 28 avril, la Cour d'appel de Bruxelles a rejeté l’appel formulé par la Fédération équestre internationale (FEI) contre les mesures provisoires imposées par l'Autorité belge de la Concurrence, qui l'empêchent de prendre des sanctions contre les cavaliers et les chevaux en compétition dans la nouvelle Global Champions League, compétition par équipe lancée cette année en marge du Global Champions Tour (trois étapes se sont déjà courues, la quatrième aura lieu dimanche à Shanghai).

La FEI n’avait pas pu sanctionner les athlètes, mais elle avait, en revanche, suspendu pour six mois les officiels qui avaient oeuvré sur les deux premières étapes de la Global Champions League, à Miami et à Mexico, notamment le chef de piste néerlandais Rob Jansen et le juge du même pays Rogier van Iersel, qui est par ailleurs le directeur technique des CSI de Bâle et d’Ascona.
Le président de la FEI Ingmar De Vos a déclaré : "Nous sommes bien sûr déçus de cette décision, mais ce n’est qu’une étape dans ce processus. La procédure réelle, véritable, n'a même pas encore commencé et le fond de l 'affaire doit être entendu et jugé par l'Autorité belge de la Concurrence. Nous allons continuer à nous battre par tous les moyens légaux. Par ailleurs, cette décision semble être en contradiction directe avec l'enquête menée par la Commission européenne dans des cas similaires (règlements anti-monopoles de l’UE)…."
"La FEI a déjà soulevé cette question avec le CIO, l'ASOIF (l’'Association des fédérations internationales des sports olympiques d'été) et d'autres fédérations sportives internationales, car nombre de nos collègues dans le monde du sport sont confrontés à des affaires similaires concernant le droit européen de la concurrence. Nous sommes tous d’avis que nous avons besoin de ce genre de règles pour pouvoir gouverner efficacement notre sport, préserver son intégrité, protéger nos athlètes et garantir un sport propre . Les considérations commerciales ne devraient jamais l'emporter sur le sport ".
Un message clair. D’autres discussions avec le CIO et l’ASOIF ont eu lieu récemment à Lausanne. Une approche commune vis-à-vis de la Commission européenne semble avoir été trouvée. Il reste donc plusieurs moyens à la FEI pour pouvoir lutter contre ces épreuves dites « illégales », qui pourraient faire du tord aux gros CSIO, aux Coupes des Nations (quoique, au vu du déroulement des premières épreuves, peu convaincantes sportivement, on en est assez loin), voire au maintien d’épreuves par équipe aux JO.
A. P.
Lire aussi nos interviews de Ingmar De vos dans Le Cavalier Romand de mai (en p. 14 et 15).


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