La Grande-Bretagne a triomphé devant les Etats-Unis et la France. © Alban Poudret La Grande-Bretagne (Ben Maher, Harry Charles et Scott Brash, de g. à dr. au centre) a triomphé devant les Etats-Unis, 2es (à g.) et la France, 3e (à dr.). © Alban Poudret

JO de Paris : les Britanniques triomphent avec des « Londoniens », devant les Américains et les Français.

Ben Maher, Scott Brash (tous deux déjà en or à Londres) et Harry Charles (fils de Peter !) ont fait un récital. Les Américains à moins d’une barre, les Français, emmenés par le réserviste Olivier Perreau, 3es pour moins d’une seconde, aux dépens des Hollandais.

Quelle finale et quel final ! Autant la formule à 3 de Tokyo avait laissé un goût amer, autant celle-ci fut réussie. Sept équipes étaient encore en lice pour une médaille au passage de leur dernier cavalier - avec une seule manche, c’est assez normal -  et la dernière ligne droite fut palpitante et d’une grande densité, le classement ayant été remis à jour à ce moment-là pour définir l’ordre de départ – ça c’est une bonne initiative ! -. Le parcours de Grégory Bodo et Santiago Varela (le Français avait le « lead » ce vendredi), les obstacles, superbes, et le cadre, sublime, ont aussi contribué à cette réussite.

La Grande-Bretagne triomphe par équipe douze ans après Londres et on retrouve Ben Maher, le tenant du titre individuel, qui nous régale de parcours parfaits avec Dallas Vegas Batilly, et Scott Brash, qui a tenu la pression finale avec une bravoure et une sérénité totales sur Hello Jefferson. On retrouve aussi un Charles, Harry, le fils, pas encore 25 ans, un bras dans le plâtre, mais impérial avec Romeo. On regrette juste que Joe Stockdale, le jeunet réserviste, n’aie pas un bout d’or. Chapeau bas à Di Lampard, leur cheffe.

Les Etats-Unis sont encore une fois sur le podium. En argent, comme à Tokyo, où Laura Kraut et McLain Ward étaient là, et avec un petit nouveau plus épatant que jamais sur sa Caracole de la Roque, Karl Cook. Pour Ward, il y a déjà eu deux médailles d’or et trois autres en argent – « les JO sont notre but absolu, on fait des sacrifices pour ça » -, y en aura-t-il une en individuel ? Kent Farrington a été privé de dessert à cause de la toux allergique de Greya, c’est rude, mais Cook méritait aussi sa place.

Des scores très serrés

La France, portée par son public et en présence de son président Emmanuel Macron, a décroché le bronze. Ça aurait même pu être l’argent après l’épatant sans-faute du Rhônalpin Olivier Perreau avec sa Doraï d’Aiguilly, qu’il a fait naître. La faute de Julien Epaillard sur l’oxer 9 coûte un rang, mais à quelques dixièmes près, c’était la Hollande, avec 7 pts aussi, qui montait sur le podium. « Je n’avais pas conscience de ça, je ne savais pas qu’on avait les mêmes pénalités qu’eux », a avoué un Julien un peu chanceux sur ce coup-là.

Comme Karl Cook ou Olivier Perreau, Kim Emmen a été une réserviste en or, mais elle repart avec une médaille en chocolat, le point de temps de Smolders et surtout les 6 pts de van der Vleuten, déjà bien payé, coûtant cher. 

La grande Allemagne, avec deux tours à 4 pts contre trois sans-faute (non comptés) la veille est 5e à 1 pt du podium, la Suède, tenante du titre, 6e, l’Irlande, autre favorite, 7e et toujours sans médaille en saut par équipe, la Belgique 8e. Israël (scores lourds) et le Mexique (cheval forfait) avaient jeté l’éponge, pendant ou avant la compétition. Lundi à 14h, c’est l’individuel qui commence.

Alban Poudret

 


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