© Julie Queloz
Julien Houser, du rêve à la réalité
Le rêve de Julien Houser depuis qu’il s’est lancé dans la maréchalerie ? Ferrer à la maison. Et c’est chose faite depuis maintenant 10 ans, au cœur de sa propre forge aménagée en terre fribourgeoise, à Sévaz. Lui qui a ferré les plus grands chevaux de sport, notamment chez Steve Guerdat – il se souviendra toujours de Nino des Buissonnets, le premier à décrocher une médaille olympique avec des fers signés Julien Houser aux pieds –, le maréchal de 44 ans se spécialise depuis plusieurs années dans ce qu’il aime encore plus : les ferrages orthopédiques. Mais cela n’exclut pas de garder un pied dans le sport de haut niveau. Il s’est par ailleurs envolé en direction des Jeux olympiques de Paris cet été, portant fièrement la casquette de maréchal de l’équipe de Suisse.
- Julien, comment s’est déroulée votre expérience olympique à Paris cet été ?
- Magnifiquement bien ! Il n’y a pas eu de gros problème, juste quelques fers à remettre, ce pour quoi je suis là en définitive. Si je compare à Tokyo, que j’avais vécu avec le confinement, Paris était vraiment bien organisé, en plus d’être beau. Il y avait beaucoup de vie autour des écuries, les chevaux étaient bien reçus. Et le cadre ! Le jardin, le château... Je doute que l’on revoie un jour d’aussi beaux jeux.
- En amont, comment se prépare un tel voyage ?
- Tous les chevaux n’étaient pas forcément mes clients. Donc, environ un mois avant le départ, à la fin des sélections, j’ai organisé une tournée en Suisse pour voir les chevaux de mes collègues. L’idée était d’aller échan- ger avec les autres maréchaux pour ...
Retrouvez l'intégralité de cette interview dans le n° de décembre-janvier de votre magazine.
