L’IA au secours des juges nationaux
C'était notre poisson d'avril !
Après plusieurs plaintes liées à la subjectivité du jugement en concours, Swiss Equestrian a annoncé une décision radicale. Dès le 1er janvier 2026, toutes les épreuves de style de saut seront jugées exclusivement par un programme d’intelligence artificielle suisse, développée en partenariat avec l’EPFL.
Cette décision fait suite à de nombreux conflits entre juges et cavaliers lors des épreuves B100 et poneys. « Même si le cheval est au galop croisé pendant la moitié du parcours ou s’il a de la paille dans la queue, il n’est bientôt plus possible de mettre un 6 aux cavaliers sans se faire rabrouer à la cantine ! », déplore la Jurassienne Vivane Auberson qui juge les candidats à la licence depuis de nombreuses années. Un constat partagé par ses homologues Maritie Angéloz et Emmanuelle Santini : « L’ambiance lors des épreuves de style est devenue très lourde. Sans parler des épreuves poneys, avec les parents qui s’en mêlent ! L’IA nous enlève un sacré poids des épaules, mais aussi notre travail … ». En raison de la pénurie de juges en dressage, cette mesure pourrait s’étendre à cette discipline à l’avenir. Red.