La Coppa delle Nazioni di Roma pour l’Italie, 32 ans après…

Les Transalpins sont ivres de joie. La 7e place pour la Suisse, malgré un splendide double sans-faute de Steve Guerdat et Biancissima !

L'équipe d'Italie gagne la Coup des Nations du CSIO de Rome L'équipe d'Italie gagne la Coup des Nations du CSIO de Rome

Bra-vo ! Sous le soleil (et 30°), le quatuor transalpin Zorzi-de Luca-Bucci-Chimirri a comblé le public de la Place de Sienne, qui attendait ça depuis 1985, remportant la Coupe des Nations devant les Pays-Bas, 2es sans Dubbeldam, lâché par Zenith, les Espagnols et les Irlandais, 3es ex aequo, les Suédois et les Français, 5es ex aequo seulement, les Suisses 7es malgré un super Steve Guerdat et une géniale Bianca, et les Canadiens d’Eric Lamaze, 8es.

Depuis 1926, les Italiens ont déjà gagné la Coupe des Nations de Rome à 28 reprises, mais la 28e s’est faite attendre… 32 ans ! Alberto Zorzi et Lorenzo de Luca, à la fête ce vendredi 26 mai 2017, n’étaient pas nés lors de la dernière victoire des Transalpins, en 1985, quant à Piergiorgio Bucci et à Bruno Chimirri, ils étaient tout jeunes !

Malgré quelques coups d’éclat, les Italiens avaient perdu leur splendeur passée, mais, individuellement, on les sentait bien plus forts depuis un an au moins. Lorenzo de Luca n’est-il pas no 6 mondial ? Là, les Transalpins n’ont pas… molli, ils se sont battus comme des lions. Lorenzo de Luca était le premier surpris – et déçu – de sa petite faute à la rivière et il a craint que ses 5 pts ne coûtent cher à son équipe. C’était sans compter la faute de Jur Vrieling sur… le dernier.

Une faute de moins et il y aurait eu barrage entre les Italiens et les Hollandais, forts, mais pour une fois lâchés par Jeroen Dubbeldam et Zenith (26 + ab), le chval champion d’Europe et du monde, qui a fait des fautes et de surprenantes défenses… Aïe !

Comme à l’époque des fratelli d’Inzeo

On notera encore que l’Italie avait trois cavaliers en uniforme - comme à l’époque des d’Inzeo ! - et deux cracks en mains étrangères, un pour l’écurie Tops, l’autre pour l’écurie Conter (décidément on n’en sort pas !). Trois double sans-faute sur ce gros, délicat et subtil parcours d’Uliano Vezzani (fou de joie lui aussi !), signés Alberto Zorzi (Fair Light), Douglas Lindelöw (Zacamento), ce qui a permis à la Suède de partager la 5e place avec la France, qui alignait son quatuor olympique, et Steve Guerdat (Bianca).

Une Bianca de rêve

Steve Guerdat a signé deux tours de rêve avec une Bianca très impressionnante, ce qui n’a pas empêché la Suisse de finir 7e. Il faut dire que, hormis son leader, la Suisse préservait l’équipe A en vue de St-Gall, ne marquant pas de points à Rome, tout comme le Canada, 8e.

Les trois autres Helvètes n’ont pas démérité, ils se sont améliorés au second tour (ils ont tous fait 8 + 4), mais ils n’ont sorti aucun sans-faute, ce qui est crucial en Coupe des Nations. Christina Liebherr a été piégée par l’enchaînement rivière-oxer sur bidet au premier tour, par le triple au second avec LB Eagle Eye (8 + 4). Idem pour Pius Schwizer et Balou Rubin R (8 + 4). Werner Muff peut surtout regretter sa faute sur la Spa (triple-barre) no 3 car il était tout près du sans-faute à son second passage avec son prometteur 9 ans Daimler (8 + 4).

 « Steve a été exceptionnel et les trois autres se sont améliorés. On a trouvé Balou Rubin R meilleur qu’à Lummen, même s’il a fait les mêmes scores », résumait Andy Kistler. Vrai que le parcours d’Uliano Vezzani, gros , délicat et subtil à la fois, était sélectif, avec trois double sans-faute seulement.

Dimanche, dans le Grand Prix, Steve Guerdat laissera Bianca au repos en vue de St-Gall, misant sur Hannah, gagnante du GP de Belgique, et Pius Schwizer misera à nouveau sur Balou Rubin R. Les deux autres et Jane Richard Philips ne sont pas encore assurés de pouvoir se qualifier.

Alban Poudret

 


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