La St. Moritz Polo World Cup sur neige annulée

En raison de l’épaisseur insuffisante de la couche de glace sur le lac de Saint-Moritz, la Commission du lac de Saint-Moritz a pris la décision de ne pas autoriser le montage de l’infrastructure sur le lac. Le risque que la couche de glace cède est trop élevé. Pour la première fois depuis les 28 ans d’existence du tournoi, la St. Moritz Polo World Cup on Snow doit être annulé en raison des conditions atmosphériques.

Après avoir mené divers tests de résistance sur la couverture de glace du lac de Saint-Moritz, les experts de la sécurité ont pris aujourd’hui la décision de ne pas autoriser le lac pour la construction de l’infrastructure nécessaire au tournoi, ceci pour des raisons de sécurité. Les règlements concernant l’utilisation de la surface de glace sont stricts: la couche de glace doit avoir au moins 20 centimètres d’épaisseur sur l’ensemble du lac. Chaque mètre carré doit pouvoir porter jusqu’à 350 kilogrammes. Lorsque ces critères ne sont pas remplis, aucune construction ne peut être érigée sur le lac. «Nous avons gardé jusqu’au dernier moment l’espoir que les conditions météorologiques allaient encore changer et que quelques nuits très froides pourraient permettre au lac de geler suffisamment. Mais Mère Nature nous a laissé tomber», dit Bernhard Pöllinger, Head of Sports and Infrastructure de la St. Moritz Polo AG. Pour la première fois en 28 ans d’existence, la St. Moritz Polo World Cup on Snow ainsi que l’ensemble du programme organisé dans le cadre de cet événement doivent être annulés. C’est une grande déception pour les organisateurs, les sponsors, les partenaires et les sportifs, d’autant que des milliers d’heures de travail ont déjà été investis dans l’organisation de la World Cup. «Je souhaite à présent remercier de tout cœur nos sponsors Cartier, Deutsche Bank/Sal. Oppenheim, Ralph Lauren et BMW pour la belle et inspirante collaboration», déclare Urs E. Schwarzenbach, CEO de la St. Moritz Polo AG.


Aucune alternative équivalente au lac
Les préparations de la World Cup allaient bon train jusqu’à présent. Les échéances du calendrier avaient toutes été tenues et toutes les personnes impliquées étaient prêtes à commencer la construction de la «ville sous tente». Lorsqu’il devint évident que le lac ne gelait pas aussi vite qu’au cours des années passées, les organisateurs se sont mis à évaluer différentes alternatives au lac. Mais aucun des plans B n’était convaincant. «En tant que lieu d’accueil du tournoi, le lac de Saint-Moritz est unique au monde et il est impossible de trouver à la va-vite un lieu de remplacement adéquat», explique Urs E. Schwarzenbach.

Comm.