Peter van der Waaij à Abou Dabi, avec ses cavaliers, Elian Baumann, Janika Sprunger, Barbara Schnieper et Pius Schwizer (de g. à dr.). Mission accomplie avec une 5e place. © FEI
Peter van der Waaij : « Donner mon énergie, mon ambition et ma jeunesse »
Il a succédé à Michel Sorg à la tête de l’équipe de Suisse de saut d’obstacles au 1er janvier dernier et a déjà œuvré au CSI-W de Bâle, à Amsterdam et lors de la première étape de la Ligue des Nations, à Abou Dabi. Avec une honorable 5e place à la clé. Rencontre avec le Néerlandais Peter van der Waaij, le premier chef d’équipe étranger et le plus jeune aussi, avec ses 29 ans. Un jeune premier très motivé, entreprenant et décidé !
- Peter, racontez-nous votre parcours...
- Je suis né dans une famille de cavaliers passionnés. Mon père était un fermier avec une exploitation bovine à Eemnes, au sud-est d’Amsterdam, mais il avait des chevaux et faisait un peu d’élevage. J’ai monté à cheval jusqu’à l’âge de 15 ans, surtout des jeunes, et j’ai alors vu mes limites ; j’ado- rais ce sport, mais je me suis dit que je devrais plutôt m’impliquer comme journaliste et comme speaker. J’ai du reste pu écrire dans la revue Het Sportpaard (Le cheval de sport) et commenter de nombreuses épreuves sur ClipMyHorse, pendant dix ans, ça m’a donné beaucoup de contacts avec les cavaliers. J’ai suivi les Jeux mondiaux de Caen en 2014, les Européens d’Aix-la-Chapelle en 2015, je me passionnais de plus en plus pour ...
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