Steve Guerdat : « Le but est d’avoir Dynamix et Venard prêts pour les JO. »
« C’est un sentiment absolument extraordinaire, chaque victoire ici est exceptionnelle et restera gravée dans ma mémoire. Je l’ai déjà dit cent fois, mille fois, dix mille fois, ce public est dingue et ce concours a une âme, il transmet tant à notre sport. Cette victoire est inouïe, je suis un gamin qui continue de rêver et j’espère qu’on ne s’arrêtera pas là ! », lançait Steve Guerdat le vendredi soir à « son » public de Palexpo après son triomphe en selle sur Venard de Cerisy dans la Finale du Top 10 Rolex IJRC, le troisième – un record – après 2010 (Jalisca Solier) et 2018 (Alamo). Le lendemain, il était 3e de la Coupe de Genève avec Double Jeu d’Honvault, le surlendemain 4e du Rolex Grand Prix avec Dynamix de Bélhème. Nous avons ensuite attendu le CSI-W de Londres, son opération du ménisque (fixée depuis mai... au 21 décembre !) et les fêtes de Noël pour lui demander de faire le bilan de ce week-end fou et de se plonger dans l’année olympique qui s’ouvre.
- Steve, encore bravo pour ce troisième succès dans le Top 10 ! Le 8 décembre au matin, vous étiez-vous levé en imaginant un nouveau sacre ? Aviez-vous un bon pressentiment ?
- J’étais très motivé en tout cas, je sentais mon cheval très en forme, comme il l’avait du reste été tout au long de l’été, alignant les sans-faute de façon incroyable. Il avait encore particulièrement bien sauté à Vérone, en faisant un barrage très rapide, et je savais que le format du Top 10, avec une deuxième manche assez longue et sélective, plus que les barrages habituels, lui conviendrait. Il avait bien sauté le jeudi et l’entraînement matinal s’était bien déroulé. Mais, paradoxalement, quand je sens que l’on est très en forme tous les deux, que l’on a toutes les cartes en main ...
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