Le podium de la Finale Coupe du monde de voltige 2025 à Bâle, avec les Suissesses Ilona Hannich et Li Laffer sur la deuxième marche du podium et leurs compatriotes Zoe Maruccio et Syra Schmid au 3e rang. © FEI/Benjamin Clark
Bâle : Ilona Hannich et Nadja Büttiker sortent par la grande porte
Les deux athlètes suisses ont brillé à Bâle pour leur dernière sortie en compétition. Un Français s’est imposé chez les hommes et un duo italien a soulevé la Coupe dans le Pas de deux, devant deux duo helvétiques.
Beaucoup d’émotions pour Ilona Hannich ce dimanche à Bâle, après la libre. Pour sa dernière performance à ce niveau-là, la voltigeuse de 30 ans s’est hissée au 2e rang en individuel, accompagnée de Rayo de la Luz et Monica Winkler-Bischofberger. Avec une musique évoquant le deuil, elle dédiait cette victoire à son père disparu voilà sept ans.
Excellente dans le test technique de la veille, l’Allemande Kathrin Meyer avait sécurisé sa victoire et écrit l’histoire en remportant pour la 3e fois consécutive une Finale Coupe du monde de voltige. Un grand jour et des larmes également pour la Suissesse Nadja Buttiker, 3e, qui elle aussi s’élançait pour la dernière fois, ceci avec le même duo longeuse-cheval que sa compatriote.
Dans le Pas de deux, Ilona Hannich, justement, signait à nouveau un 2e rang avec sa partenaire Li Laffer, accompagnée de la longeuse Alana Sohm et du cheval Calin, peu expérimenté à ce niveau. Derrière, un autre duo suisse avec Zoe Maruccio et Syra Schmid (Latino vom Vorst CH/Michael Heuer). La catégorie a été survolée par l’expressif duo italien composé de Rebecca Greggio et Davide Zanella (Orlando Tancredi/Claudia Petersohn).
Et chez les hommes, une victoire haut la main pour le Français Quentin Jabet, qui a su tirer le meilleur du peu démonstratif mais attachant et routinier Goldjunge (17 ans), longé par l’Allemande Jacqueline Schönteich. «Le système allemand me convient bien», relevait avec le sourire l’athlète de 22 ans, qui a obtenu une note artistique de 10.00. Seul Suisse en lice dans cette catégorie, Lukas Heppler n’a pas pu faire mieux que le 7e rang (sur 8).
Interviews à retrouver dans le prochain numéro !
L. V.
