CCI4* de Badminton: Andrew Nicholson réussit à dépasser les deux stars allemandes

Fabuleuse victoire du champion néo-zélandais, qui enlève, à 55 ans, le seul 4 étoiles qui lui manquait. Avec Nereo, il est bien le héros!

Andrew Nicholson,Badminton,Nereo Avec Nereo, Nicholson s'adjuge - enfin - Badminton! Tous les 4 étoiles pour lui!

Ce dimanche à Badminton, sous le soleil et devant un public nombreux, vibrant et tout acquis à sa cause, le Néo-Zélandais Andrew Nicholson a remporté le très prestigieux CCI4* de Badminton avec son fidèle Nereo (17 ans), en réussissant à battre les double champions olympiques Michael Jung et Sam (17 ans aussi et la grande forme). Jour de fête pour les « Kiwis » avec Nicholson 1er, Tim Price 3e, Sir Mark Todd 4e et 6e avec ses deux montures, juste séparées par la formidable petite Anglaise Rosalind Canter, 5e. En revanche, sa compatriote Emily Gilruth, sévèrement blessée lors du bien difficile cross, est toujours aux soins intensifs.  

Leader après le cross, l’Allemande Ingrid Klimke avait son destin entre ses mains, mais elle s’est effondrée sur ce parcours de saut de 16 efforts: faute au no 6, un oxer sur bidet qui venait aussi de piéger Michael Jung, et grosse faute sur l’entrée du triple, qui causa une inévitable dérobade, et une fin chaotique: 23 pts, 62,6 au final et le 9e rang seulement, derrière l’épatant Japonais Yoshiaki Oiwa, 8e.

Sa petite barre coûte cher aussi à Michael Jung, 2e avec Sam (44,0), puisqu’il venait de gagner le Rolex Kentucky à Lexington, dimanche passé, et aurait pu viser un nouveau Rolex Grand Slam (en cas de victoire à Burghley, en septembre), lui qui avait réussi cet exploit l’an passé ici-même. Là, il faudra recommencer à zéro!

Un bien beau vainqueur!

Reste que la victoire d’Andrew Nicholson (41,4 pts), 5e après le dressage et 3e après le cross, est méritée. Pas seulement parce que le Néo-Zélandais a signé un cross magnifique et un tour impeccable aujourd’hui en saut (il a bien aidé Nereo sur quelques sauts, certains diront même qu’il l’a porté), mais pour l’ensemble de son oeuvre. Il s’offre le seul 4 étoiles qui lui manquait, à 55 ans, et après avoir frôlé la retraite anticipée et même la paralysie en se fracturant des vertèbres cervicales en 2015. « Je suis revenu en partie pour Nereo », dira-t-il, très ému, après sa victoire, entouré de ses enfants. Nous reviendrons sur son incroyable destin - et parcours - dans notre prochain numéro.

Alban Poudret


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