Dressage par équipe : l’Allemagne en or, c’est classique, mais le Danemark 2e et la Suède 3e, moins. La Suisse 9e.
Marcela Krinke-Susmelj, 30e, est qualifiée in extremis pour le Spécial, mais Anna-Mengia Aerne, 31e, et Antonella Joannou, 34e, l’auraient tout autant mérité…
Un temps éclipsé par les Pays-Bas d’Anky van Grunsven, puis d’Edward Gal (14e seulement ce soir) et par la Grande-Bretagne de Charlotte, l’Allemagne a retrouvé toute sa superbe à Rio et ici à Göteborg. Nouveau sacre, plus net que jamais, pour Isabell Werth, encore intouchable ici avec Weihegold OLD (83,743%) et ses coéquipiers Sönke Rothenberger, 4e avec un Cosmo en grands progrès depuis Rio, Helen Langehanenberg, 4e avec Damsey, et Dorothee Schneider, 6e. Les 4 Allemands dans le Top 6 : c’est éloquent !
Jolie demi-surprise que la 2e place du Danemark, tirée en avant par Cathrine Dufour et son adorable petit Atteupgaards Cassidy, un couple particulièrement harmonieux. Quart de surprise que la 3e place de la Suède. Battus, la Grande-Bretagne, tout de même 4e à 3 cavaliers seulement, et les Pays-Bas, 5es et loin du compte. Euphorie pour le Portugal, 6e et placé devant sa voisine et rivale l’Espagne, 7e.
Des circonstances atténuantes
Honorable 9e rang pour la Suisse. 30e, Marcela Krinke-Susmelj s’est qualifiée in extremis pour le GP Spécial, malgré plusieurs fautes de Smeyers Molberg (68,857%), intimidé par ce stade et déjà à la faute après son premier arrêt. La Lucernoise n’a fait que 13 changements de pied tous les temps et ne s’en était pas aperçue, son cheval étant aussi un peu stressé par un problème d’éclairage défectueux des panneaux publicitaires…
Interview des Suissesses dans le « Spécial Européens » de septembre. Anna-Mengia Aerne, 31e avec Raffaelo va Bene (68,671%), manque comme en 2015 à Aix, de justesse le Spécial. Idem pour Antonella Joannou, 34e (67,671%). La Genevoise a déroulé une reprise fine et harmonieuse avec Dandy de la Roche CMF CH et hormis un petit couac avant les changements de pied à un temps (ensuite parfaitement maîtrisés), cela aurait donné un score de près de 70%, au lieu des 67,972%. Aujourd’hui, l’une comme l’autre auraient en tout cas autant mérité une place dans le GP Spécial que leur leader. Et sans la juge suédoise, elles y étaient peut-être toutes les trois…
Alban Poudret