GP de dressage: Charlotte Dujardin et Valegro sont toujours là, mais l’Allemagne a l’homogénéité pour elle

Après le Grand Prix, on peut s’attendre à un duel serré entre Allemands, en tête, et Britanniques pour l’or, entre Américains et Hollandais pour le bronze, avec Suédois et Danois en embuscade. Et on aura bien notre Suissesse dans le Spécial, où elle devra faire encore mieux que cet après-midi (24e)

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Depuis les JO de Londres 2012, le titre de dressage par équipe ne se joue plus sur le seul Grand Prix, mais sur les points cumulés du GP et du Spécial et ce n’est pas plus mal, car cela rend les résultats encore plus solides et objectifs (si tant est que ce soit le cas dans cette discipline-art soumise au verdict de juges). Et cela permettra une belle journée de suspens ce vendredi, même si les tribunes sont désespérément dégarnies ici depuis deux jours pour cette discipline (2’000 personnes au meilleur de la journée, 500 à la fin!). Il faudra beaucoup de likes sur les réseaux sociaux pour compenser cela, puisque c’est paraît-il ce que le CIO souhaite…

Il y aura lutte entre l’Allemagne, en tête avec 2% d’avance après le Grand Prix, et la Grande-Bretagne pour l’or. Tenants du titre, les Britanniques ont toujours Charlotte Dujardin et Valegro avec eux et pour eux. Les héros des JO de Londres ont dominé leur(s) sujet(s), mais sans éclat particulier, avec 85,071%. Belle prestation aussi de la part de Fiona Bigwood, 8e la veille avec Orthilia. Cela compensait en partie la contre-performance (15e rang) de leur « prof » Carl Hester et de Nip Tuck, qui a fait une grosse défense avant son pas allongé.

Avance détermnante pour l'Allemagne?

L’Allemagne reste favorite, avec ses trois grandes dames, Kristina Bröring-Sprhe, 2e avec Desperados FRH (82,257% malgré des fautes), Dorothee Schneider, 3e avec Showtime, et Isabell Werth, 4e avec Weihegold Old, et le petit jeune, Sönke Rothenberger, 7e avec Cosmo.

3es, les Etats-Unis, emmenés par l’élégante et fine Laura Graves, 5e avec Verdades, et Steffen Peters, 6e avec son bon vieux Legolas,  peuvent ravir le bronze à de décevants Néerlandais, de surcroît pénalisés par l’absence d’un quatrième couple, Adelinde Cornelissen ayant abandonné avec un Parzival amoindri par une piqûre (de moustique?) et de la fièvre.

Suédois, 5es, et Danois, 6es, ne sont qu’à 1,5% et 2,6% du podium, ils peuvent encore rêver. Les Espagnols, eux, sont 7es, à 2 malheureux dixièmes des Danois, suite à la contre-performance de Beatriz Ferrer-Salat et Delgado, qui ont cafouillé dans leurs changements de pied. Cela coûte la qualification de l’Espagne pour demain, la 7e équipe n’étant plus invitée comme à Londres.

Pour l'individuel, on repart de zéro

En revanche, pour l’individuel, la qualification pour la Kür ne se jouera que sur le Spécial et tout repartira à nouveau de zéro le dernier jour. De quoi donner tout plein d’espoir à Marcela Krinke Susmelj, qui s’est qualifiée (24e) avec Smeyers Molberg (lire article à ce sujet), mais devra encore faire mieux, le Top 18 étant impératif, sauf si certaines nations ont quatre cavaliers devant elle, le CIO ne prévoyant pas plus de trois concurrents par drapeau en finale (c’est une règle).

Alban Poudret


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