Moment de complicité à la remise des prix de leur premier Grand Prix de Genève entre Delta de l’Isle et son élégante amazone. © Tiffany Van Halle
Giulia Martinengo Marquet : « Un cheval comme Delta, ça n’arrive qu’une fois dans une vie »
Le jeudi 12 décembre dernier, à 16h, c’est à une Giulia Martinengo Marquet émerveillée de ses débuts à Palexpo que nous donnions rendez-vous aux abords du paddock d’échauffement. 72 heures plus tard, la fine cavalière italienne devenait la nouvelle coqueluche du public après sa magnifique 2e place dans le Grand Prix Rolex avec Delta de l’Isle (par Tibet Tame et Natte de l’Isle/Grain de Soleil), qui n’est autre que le neveu d’un certain Qabri de l’Isle, vainqueur de ce même Grand Prix en 2016, et qui a un coup de jarret impressionnant ...
Giulia, quel exploit et quels parcours lors de ce CHI de Genève !
Le tracé initial était l’un des parcours les plus difficiles que je n’aie jamais monté et le plus difficile que j’aie sauté avec Delta. Il méritait que j’ose prendre des risques au barrage. Delta est un cheval incroyable, de ceux qui peuvent changer la vie de leur cavalier.
Mais il y avait déjà eu d’excellents résultats à Vérone, Stuttgart ou encore Windsor, c’était une saison assez folle.
Oui, mais je crois que chaque cavalier dit la même chose : j’ai des chevaux magnifiques et ça fait la différence. Tu deviens plus confiant, tu es sûre de tes chevaux et tu saisis aussi plus d’opportunités. À Windsor, c’est Steve Guerdat qui m’a aidée à être prise et ça a déclenché ma saison. C’était juste avant Rome notamment.
Pouvoir garder ses chevaux change les ambitions ?
Je ne veux pas trop penser à la suite, même si je fais bien sûr un programme. J’ai quarante-cinq ans, pas vingt, alors je sais qu’un jour tu es au sommet et que tu peux te retrouver tout en bas le lendemain. Je sais qu’on dépend des chevaux, alors je profite du moment présent et je suis …
Retrouvez l'intégralité de cette interview en p. 13 à 17 du n° de février de votre magazine.
