Beat Mändli Dsarie St-Gall 2021©Katja Stuppia Beat Mändli Dsarie, ici à St-Gall, se qualifient avec élégance pour la finale, malgré un point de temps ©Katja Stuppia

JO de Tokyo : deux Suisses en finale individuelle et une frustration

Martin Fuchs, aisément, et Beat Mändli, de justesse (avec 1 pt !) se sont qualifiés pour la finale individuelle du saut d’obstacles de ce mercredi (à suivre dès 12h sur le site de la RTS et en bonne partie sur RTS2).

Deux sur trois, ce n’est pas si mal, quand on pense que les trois Américains, le favori Kent Farrington, la « pilier » Laura Kraut et l’audacieuse Jessica Springsteen ont tous trois passés à la trappe, tout comme 40 autres concurrents. 73 au départ, 30 à l’arrivée, il n’y avait ce mardi (encore) rien à gagner et tout à perdre !

Pour ceux qui n’en espéraient pas tant, comme le Letton Neretnieks, l’Israélienne Ashlee Bond ou les trois Japonais, tous épatants, c’est le bonheur, mais pour nombre de favoris qui avaient tout à craindre ou à perdre, c’est la désillusion.

Quand Venard de Cerisy a touché la Barre de Spa no5, Steve Guerdat savait que les carottes étaient presque cuites, mais il a sauté les 12 efforts suivants en coupant et en galopant assez fort pour tenter de réussir un 4 pts rapide. Insuffisant : seuls les sans-faute et les dépassements de temps ont passé ! Out, tous les 4 pts …

Martin Fuchs sur le podium ?

C’est tout bon pour Martin Fuchs et un Clooney en grande forme, qui peuvent clairement viser demain un nouveau podium international et leur première médaille olympique. Face à eux, il y aura Ben Maher et Explosion W, bien sûr, Daniel Deusser, le no1, Nicolas Delmotte, Nayel Nassar, des Irlandais, les trois Suédois et les trois Belges, mais c’est possible.

Pour Beat Mändli, ce sera plus dur car Dsarie est moins rapide (1 pt ici), et on aura sans doute un barrage à huit ou dix puisqu’on n’a hélas plus qu’une manche, mais la jument a très bien sauté. On va vibrer comme des fous demain, on célébrera nos héros, mais on se doit de regretter cette nouvelle « qualif » sur un tour à 160 cm d’entrée de jeu – que Santiago Varela a plutôt intelligemment tracé, ceci dit, très dure la tâche ! – plutôt que sur trois tours. On y allait jusqu’ici crescendo, c’était mieux et plus respectueux pour les « sans-grade ». Et pour les chevaux. Nick Skelton n’a-t-il pas été sacré à Rio avec Big Star malgré 12 pts sur trois tours de qualification progressifs ? 

Alban Poudret


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