Mélody Johner et Toubleu de Rueire sur le cross du CCIO 4* d'Avenches-IENA. © IENA Mélody Johner et Toubleu de Rueire sur le cross du CCIO 4* d'Avenches-IENA. © IENA

Mélody Johner : « Les chevaux sont mon équilibre »

Depuis deux ans, Mélody Johner fait partie des piliers de l’équipe de Suisse de concours complet. A Tokyo, la Valdo-valaisanne a accroché le meilleur résultat helvétique aux JO de 2021 en se classant 17e en individuel. Cette année, avec Toubleu de Rueire, elle remportait les Coupes des Nations de Pratoni et d’Avenches, et participait à la 7e place – et à l’obtention du ticket olympique pour Paris 2024 – de l’équipe lors des Mondiaux de Rome-Pratoni. Plutôt secrète et discrète, Mélody Johner-Jaggi (38 ans) s’est livrée sans détour. De ses débuts pour le moins polyvalents jusqu’à ses rêves et son regard sur sa discipline, la cavalière du Chalet-à-Gobet/VD jongle d’un sujet à l’autre avec le sérieux, mais aussi le franc-parler et l’humour qui la caractérisent. 

  • Mélody, quel fut votre premier contact avec les chevaux ? 
  • Au cirque Knie ! C’était l’un des rendez- vous annuels immanquables avec ma maman. A l’entracte, il y avait toujours les fameux tours à poneys. La seule négociation possible pour me faire descendre de ce poney était que ma maman me promette de m’offrir des cours (rires). La pauvre, elle ne savait pas dans quoi elle s’engageait (rires). J’ai donc commencé au Silver Pony Ranch à Bex. Dans ma famille, il n’y a pas du tout de chevaux, de près comme de loin. 
     
  • Comment se passèrent vos débuts ? 
  • Étant trop petite pour les chevaux, j’ai fait de la voltige durant un an à Bex. Je suis en- suite allée au Manège de St-Légier, chez les Laub, pendant deux ans et demi avant de ...

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