Le roi de l'attelage à 4, c'est bien lui!

Devant un public bordelais chauffé à bloc, l'Australien Boyd Exell triomphe pour la quatrième année consécutive dans la finale de la Coupe du monde FEI de Bordeaux, surclassant ses rivaux néerlandais

Boyd Exell Boyd Exell

Modeste à l'heure de la conférence de presse, Boyd Exell parle de sa troisième Coupe du monde et rappelle que l'Allemand Michael Freund en a gagné plus, mais il s'agit bien de sa 4e, il rejoint donc l'Allemand au panthéon et a tout l'avenir pour en collectionner d'autres! L'Australien ne se trompe, en revanche pas sur le nombre record de victoires de son bon Bill 22… âgé de 23 ans. Le vétéran en est à son septième sacre en Coupe du monde!

"Bill est incroyable, il a gagné trois finales avec Michael Freund, après avoir déjà fait le bonheur de Christoph Sandmann, et il était de chacune de mes victoires en finale et il reste le plus rapide! Mon team m'accompagne depuis de nombreuses années, j'ai beaucoup de chance", dira encore l'Australien, épatant et pas trop fatigué par le jet-lag, lui qui est revenu d'Australie pour Bordeaux. "Avec le décalage horaire, je pourrai maintenant fêter ça toute la nuit!", ajoute-t-il.

Champion hors-pair, taille XL, extraterrestre, Boyd excelle et on a déjà entendu tous les superlatifs à son sujet. Il a en tout cas surclassé le lot, s'imposant avec plus de 18 secondes sur Ijsbrand Chardon, sans faute aussi samedi soir, et 40 sur l'autre Néerlandais, Koos de Ronde, qui a complètement raté son coup. Exell a remporté les trois manches - très judicieux de compter la première épreuve, une idée qui tournait depuis trois ans et qui est enfin avalisée -, il a bouclé trois tours sans bavure et chaque fois avec le meilleur chrono: éloquent, non?

Le Suédois Thomas Eriksson, 4e, a manqué le "rappel final" pour 3 secondes, le Hongrois Dobrovitz, 2e vendredi, s'est planté par excès de gourmandise, et Thibault Coudry, le Français de cette finale, sans illusions au départ, lui l'amateur n'ayant guère pu se préparer depuis Genève, termine 7e, mais à 1 seconde seulement du Hongrois Zoltan Lazar et sans avoir démérité. Reste qu'il lui faudra trouver du temps et des moyens pour pouvoir se préparer à fond pour les Jeux Mondiaux 2014. Et si Benjamin Aillaud revenait du Canada pour tenter ce défi, l'équipe de France pourrait aller rêver de beaucoup mieux que de figuration. La Suisse, elle, n'était cette fois-ci pas représentée du tout: les temps sont durs.

Tous les meneurs louaient le tracé de l'Allemand Falk Böhnisch. Cette finale présentée par Equidia Life a indiscutablement comblé le public bordelais, il est vrai gâté en émotions fortes ce samedi soir, mais passionné depuis le début du concours par la variété du spectacle présenté.

Alban Poudret

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