Grégory Bodo © sportfot.com "On peut et on doit créer des fautes, mais des fautes légères, commises plus par les cavaliers que par les chevaux", estime le chef de piste des JO de Paris Grégory Bodo. © sportfot.com

JO de Paris: Grégory Bodo a déjà de bons plans

À La Baule, à six semaines de l’ouverture des JO de Paris, Grégory Bodo a bien voulu nous confier où en était la préparation des parcours olympiques de saut d’obstacles, dont il partagera la responsabilité avec l’Espagnol Santiago Varela Ullastres. Le Lorrain de 45 ans a diminué son job de prof de marketing (un jour et demi par semaine, le lundi et le mardi) pour assumer ses très nombreux mandats de constructeur et réussir son rêve olympique.

  • Grégory, quand serez-vous sur place ?
  • On sera à Versailles le 25 juillet, quelques jours avant le saut du complet (29 juillet) et la première épreuve de saut pur, le 1er août.
  • Vous insistez à juste titre sur le « welfare », sur des parcours qui tiennent compte du bien-être du cheval, c’est un critère qui devient essentiel ?
  • Oui, prédominant, parce que peu importe que l’on parle de sport, de parcours techniques, exigeants ou gros, aujourd’hui, quoi qu’on en dise, il y a toujours cette touche de bien-être qui vient s’interposer, où que l’on soit. Donc, évidemment, on aura aussi une épée de Damoclès au-dessus de la tête, parce qu’au-delà de devoir sacrer le meilleur, (…) nous devons aussi faire en sorte de donner de bonnes images, et d’éviter celles que nous avons eues à Tokyo. Bien sûr, on n’est jamais à l’abri d’un cheval qui saigne pendant le parcours, d’un cheval qui peut être pris de spasmes, de douleurs ou de fatigue. (…) On peut et on doit créer des fautes, mais des fautes légères, commises plus par les cavaliers que par les chevaux. Il ne faut pas que ceux-ci soient hyper à l’effort, sur des parcours insurmontables ou ne privilégiant que des chevaux ayant une force extrême.
  • On s’est aussi inventé une deuxième épée de Damoclès avec ces équipes à 3, sans drop score. Cela met-il encore plus de pression aux chefs de piste?
  • C’est une évidence, mais…

Retrouvez l’intégralité de cette interview en pages 16-17 du numéro de juillet !


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