Mélody Johner et Toubleu de Rueire, excellents sur le cross des Jeux de Tokyo, peaufinent les détails avant les JO de Paris. © Privée
JO de Paris: Mélody Johner et Robin Godel se préparent à conquérir Versailles
Comme lors des dernières grandes échéances de l’équipe de Suisse, Dominik Burger pourra compter sur ses deux piliers Robin Godel et Mélody Johner du 27 au 29 juillet prochain à Paris. Interview des deux Romands.
5es aux Européens 2023 au Haras du Pin et 8es aux Mondiaux de Rome-Pratoni avec l’équipe, le duo romand a encore pris du galon depuis les Jeux de Tokyo et affiche une forme olympique. Avec son hongre indigène Grandeur de Lully CH (16 ans), né chez Jean-Jacques Fünfschilling, qui en est toujours le propriétaire, Robin Godel forme un couple emblématique.
Robin Godel et Grandeur de Lully CH tenteront de démontrer leur complicité de longue date à Paris. © Hippo Foto - Dirk Caremans
22es au Haras du Pin et 15es à Pratoni en individuel, tous deux ont brillamment gagné les 4* de Strzegom et d’Avenches cette saison. 2e à Montelibretti, Global DHI est le cheval de réserve du Fribourgeois de 25 ans.
Très complices également, Mélody Johner et Toubleu de Rueire, élevé par feu Edouard Neuhaus, étaient les meilleurs Helvètes à Tokyo (15es). La Vaudoise de 40 ans et son selle français de 17 ans ont compté au Haras du Pin (21es) et à Pratoni (38es). Cette saison, ils étaient 6es à Strzegom et 4es à Avenches.
- Mélody et Robin, comment sentez-vous vos chevaux à l’approche des Jeux olympiques ?
- Mélody Johner : Toubleu a montré lors de la remise des prix à Avenches qu’il aurait pu repartir pour un cross ! Après les Européens du Pin, nous avions discuté de la fin de sa carrière avec Andrew Nicholson, qui nous avait dit que ce serait le cheval qui nous dirait quand il aurait envie d’arrêter. Sur le cross d’Avenches, il était guerrier comme pas possible, d’une franchise incroyable et très bien le lendemain matin. Sur le saut, il pétait la forme. On a élaboré un planning en fonction des Jeux. Je suis rapidement allée faire les qualif’ pour le 4* long et j’ai pu économiser Toubleu. La pression était lourde à Avenches car je n’avais pas de joker, mais pour qu’il soit en forme à Paris, il ne fallait pas faire plus. On a réussi à trouver cette balance grâce aussi à son propriétaire M. Thurler qui m’a suivie dans ce choix. Avec trois départs et trois classements, notre sort n’est plus entre nos mains.
- Robin Godel : À Avenches, Grandeur a répondu à toutes mes attentes. Régulier, à l’aise sur le parcours, à l’écoute de mes aides, maniable, franc sur les pointes, et déterminé sur les directionnels, il donne l’impression de progresser encore et encore à chaque sortie. En revanche, je ne sais pas ce qu’il s’est passé avec Global. Après un bon dressage, tout allait bien. Le matin du cross, il avait un boulet un peu enflé. Le lendemain, il était nickel. Je l’ai sellé, il était régulier aux trois allures. À croire que ce n’était pas le bon timing.
- Comment se prépare-t-on pour une échéance olympique ? Faites-vous une différence entre un championnat d’Europe ou des Mondiaux et les Jeux?
- M. J : Ça n’arrive qu’une fois tous les quatre ans, comme les Mondiaux, mais là on…
Retrouvez l’intégralité de cette interview en pages 20 à 22 du numéro de juillet !
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