Nick Skelton, Champion olympique à Rio 2016, montera-t-il à Tokyo? Nick Skelton, champion olympique en 2016 à Rio, garde un mini espoir d'aller à Tokyo défendre son titre

Nick Skelton se remet en selle, avec Tokyo dans un coin de la tête

Le report des JO de Tokyo à l’été 2021 a donné des idées au Britannique, roi des come back ! Et s’il relevait le défi ?

C’est l’une des rares bonnes nouvelles de cette bien rude période, Nick Skelton se remet à monter et il n’exclut pas de reprendre la compétition. Le champion olympique 2012 (équipe) et 2016 (individuel) avait déjà arrêté « définitivement » la compétition à deux reprises, en 2000 et en 2017, mais voilà qu’il se remet en selle. Et peut-être même dans la course – lui le père de jockey et d’entraîneur de pur-sang –. Les JO de Tokyo ont été repoussés d’un an, cela lui laisse le temps de réfléchir… Depuis le temps !

Nick Skelton, c’est quarante-cinq ans d’un long et rude parcours récompensés de médailles, en bout de chemin surtout, aux JO de Londres et de Rio. En 1975 déjà, Nicholas « Nick » David Skelton était sacré champion d’Europe junior avec Everest OK. Et en 1979, à 21 ans, Nick Skelton s’adjugeait le GP Coupe du monde de Genève avec le gris Lastic. L’année suivante, il faisait déjà partie de l’équipe en argent aux « contre-JO » de Rotterdam avec Maybe. La suite, on la connaît. Des médailles, des triomphes et des chutes.

Son exceptionnelle carrière fut d’abord interrompue deux ans par des fractures de vertèbres cervicales qui auraient pu le laisser paralysé, surtout en cas de (nouvelle) chute ! En 2000, il se retira deux ans, avant de revenir, « pour Arko » : la passion était trop forte ! Et en 2017, en enlevant la selle de Big Star à Windsor, devant Sa Majesté la Reine, il avait décidé de raccrocher ses bottes. Pour trois ans seulement ?

« Chassez le naturel … »

Une fois encore, l’envie de reprendre les concours a été plus forte que tout. « J’ai deux excellents chevaux de 9 ans et plutôt que de les confier à Laura (Kraut) ou à des élèves, je me dis que je pourrais essayer moi-même. Il faudrait bien sûr pouvoir monter de gros tours à partir d’août ou septembre, la situation est encore trop floue. » Superstitieux, comme tout champion, le Britannique ne veut pas donner le nom du cheval auquel il croit le plus. Un rejeton de Big Star ? Ce serait trop beau !

Alban Poudret


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